Le sabbat des sorcières.
En 1610, s'ouvre, à Aix en Provence, un procés retentissant : celui d'un homme, vicaire de l'église des Accoules, accusé d'organiser des sabbats dans les grottes autour de Marseille. L'une d'elle se trouve sur les contreforts de la chaîne de l'Étoile, entre Saint Mître et Château Gombert. Cet homme, c'est Louis Gaufridy. Accusé de sorcellerie par deux fois à la Grotte Rolland, deux fois à la Grotte Loubière, et une fois à la Saint Baume, il est condamné à être brûlé en place publique.
A noter. Le procès se fit sous l'égide de l'Église. Les faits étaient avérés sur les seules révélations d'un prêtre visionnaire, Michaëlis (*).
NB. Pour les faits de suspicion de sorcellerie, le (la) suspect(e) subissait l'épreuve de l'eau froide par le bras séculier, puis, selon le verdict, la sentance était exécutée. ( Voir détail dans rubrique "Rites, croyances, Us / Superstitions". Cette méthode n'a jamais été approuvée par l'Église. )
(*) Vicaire Général de la Congrégation des Frères Prêcheurs de St Maximin. Source Google - Revue de Marseille - 1838
Grottes Loubière
Fouilles et restes humains.
Le fait marquant d’un certain nombre de ces sépultures est le caractère incomplet des restes squelettiques. On a vraisemblablement affaire dans ces cas à des rites secondaires ou à des dépôts sélectionnés et non simplement à des remaniements. Il en est ainsi à l’abri 2 de Fraischamp (Paccard 1957), à l’abri du Pont à Quinson (Courtin 1974), au puits de l’Héritière II (Chapon et al. 2002) mais peut-être aussi à la grotte de la Montade 3bis, à l’abri de Saint-Marcel et à la grotte Loubière à Marseille (Courtin 1974) où des restes de sujets incomplets (dits fortement remaniés) ont été découverts dans des couches chasséennes. Un cas remarquable est celui de la grotte d’Unang à Malemort-du-Comtat, Vaucluse, où M. Paccard (Paccard 1954) a mis au jour, dans une fosse profonde, au fond dallé, et obturée par une dalle, une mandibule isolée d’adolescent, surmontée d’un grand vase chasséen à 4 languettes, d’une lamelle et plusieurs éclats ainsi que d’un membre antérieur de bœuf. Dans un certain nombre de ces cas se dégage une volonté de privilégier et de conserver un ou plusieurs restes d’un individu afin de leur accorder une attention particulière.
Source : Caractérisation chronoculturelle du mobilier funéraire en Provence au Néolithique final et au Bronze ancien Évolution des rites funéraires liés à l’inhumation individuelle ou collective et distribution chronologique des sépultures.
Préhistoires Méditerranéennes . pm.revues.org
Artisanat
Des fouilles y avaient été réalisées en 1893 par M. Fournier, devenu professeur de géologie à la faculté de Besançon. Elles ont été renouvellées en 1931 et ont permis d'exhumer de nombreux spécimens de l'industrie des temps néolithiques. Cette grotte aurait été un véritable atelier de potier.
Sources : Les cavernes des environs de Marseille 1897
Découvertes néolithiques à la Grotte Loubière 1931
Loubièro : Tanière du loup. Source : Lou Trésor dou Félibrige
APPELLATIONS USITÉES
Grotte-Lubières ou Loubière, grotte, com. de Marseille, qr. de Château-Gombert.
Affar de Pierre Rebuffi, dit Baulme Lobiera, 13 avril 1471 (acte aux arch. de l’Evêché).
Baume Loubière, 1er décembre 1766 (reg. aux arch. de la Major.)
Baume Nouguiere, 1830 (plan de Delavau).
&tc.....
Source : Google - Statistique de Marseille - Saurel - 1872
L'étymologie de Loubière est assez controversée. D'après les uns elle viendrait de loup ; d'autres, plus nombreux, prétendent qu'elle tire son nom de Loube, qui signifie ruisseau ; en effet, en Provence on trouve un grand nombre de Loube, Loubet. etc. Pour les mettre d'accord, nous dirons simplement que de son vrai nom, elle s'appelle Nouguière (de noyers), dont Loubière n'est que la corruption ; ceci basé sur des actes de vente authentiques, que son' propriétaire actuel, M. C. Rousset, a bien voulu nous communiquer.
Source : Google - Revues de Provençe - J Gavet - 1899
ET SI LA RÉALITÉ TOUCHAIT A LA ......FICTION ?.....
" Que n'a-t-on pas raconté sur ses proportions ?
N'allait-elle pas jusque sous la ville d'Aix ?
N'y entendait-on pas les forgerons de Gardanne ?...
Mais c'est là l'histoire de toutes les grottes inexplorées, qui sans cesse ont excité l'imagination populaire.... "
Source : Google - Revues de Provence - Jules Gavet - 1899