Gombert-story

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Les bars

 " En 1931, le village de Château Gombert comptait 3.266 âmes (691 maisons et 831ménages), six bars seulement (*) et un café - restaurant. "

(*) Apprécions l'esprit " chagrin " du chroniqueur de l'époque..., soit un établissement pour 366 habitants. Nostalgie du début de siècle... Cf. Statistiques en fin de rubrique.

Source : BnF - Monographies Communales - Méjanes.

1) Café - Restaurant de l'Avenue 

2) Bar Bistagne

3) Bar du Terminus

4) Bar des Deux Mondes & Café - Restaurant du Sport

5) Bar du Belvédère

6) Bar Mallet

 

 

Implantations des bars sur plan actuel

Bar Mallet

Bar du Terminus Rue Centrale (Tramway N° 5)

Bar du Belvédère

Bar Bistagne

Café Restaurant de l'Avenue

Bar des DEUX MONDES - Café Restaurant du SPORT - Rue Centrale

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A CABRIMÈ SU LA DEMITO

A califourchon sur la limite qui confronte les boulevards.... A Marseille plus peut-être qu’en aucune autre grande ville, la contrebande sur les liquides est immense. Ce qui fait surtout que chez nous la fraude a pris des dimensions fabuleuses, c’est que la ville n’ayant point de mur de ceinture, l’octroi est obligé de faire garder un espace de douze kilomètres au moins de circonférence, par des préposés échelonnés çà et là. Presque tous nos guin-guettiers, contrebandiers enragés, ont profité de ce vice de situation pour déjouer avec plus de facilité la surveillance de l’administration. Ils ont tous placé leurs établissements soit à cheval sur la limite de l’octroi, soit à de très petites distances en dedans comme en dehors de la ligne. De cette manière la contrebande est on ne peut plus aisée. Et dans une position pareille, à moins d’être un saint de bois, tout marchand de vins doit être fraudeur incorrigible. Cf. Types de fraudes en suivant !

Nota : Gabian. Au propre goéland, oiseau aquatique. Au figuré, terme de mépris par lequel les Marseillais désignent les préposés de l’octroi.

Embulan, garde de l’ambulance. C’est la patrouille grise de l’octroi. L'Embulan est le gendarme, le mouchard, le sbirre, l’argousin, la bête noire de tous nos cabaretiers à califourchon

Lei sorda dé la soundo. Les préposés de l’octroi se servent d’une sonde en fer très longue et très aigüe pour fouiller les chargements de certaines charrettes, tels que charbons, terre , pierres, chaux, etc.

Victor Gélu

LOI DU 26 JANVIER 1849 POUR MARSEILLE

BRÈVES D'HISTOIRE

" Entre 1830 et 1860, la consommation annuelle moyenne de chaque Français s’élève à 81 litres de vin (moins d’un quart de litre par jour)

La France entière se couvre de cabarets. En moyenne, la France connaît une augmentation de 34,3 % du nombre de ses débits de boissons entre 1879 et 1904.

La moyenne nationale sous la Monarchie de Juillet est d'un débit pour 119 habitants dans la France entière

L'écart s’accentue sous la Troisième République : en 1880, on compte un débit pour 103 en moyenne nationale.

La région Nord connaît, de bonne heure, les taux les plus élevés : on comptait un débit pour 62 habitants en 1879 (France : 105). Cette proportion passe à 1 pour 39 habitants en 1904 (France : 82).

Source : Archive.org - Le buveur du XIXème siècle - Didier Nourrisson

Marseille a consommé en alcool pur :

En 1870.... ... 107.824 litres.

En 1875.... .... 586.286 litres

En 1880... .... 995.162 litres

En 1885... .... 1.738.996 litres

En 1890... .... 1.801.862 litres

En 1895... .... 2.099.261 litres

En 1900... ....2.411.212 litres !

Soit, pour les quatre dernières années portées sur ce tableau, une consommation moyenne par habitant de 5 litres 77 en 1885, 5 litres 74 en 1890, 6 litres 24 en 1895 et 6 litres 37 en 1900. Et cela alors que la moyenne en France ne dépasse pas 4 litres. Le nombre des établissements où se débite en majeure partie tout cet alcool a suivi une progression parallèle.(Cf. Précéd.)

- La permission de donner à boire, fut accordée aux particuliers, par une ordonnance du 20 avril 1702 de Louis XIV.

- En 1705, le débitant fut autorisé à donner à boire dans des verres,

Source : Google - Marseille au XXème siècle - E. Camau - 1905

 

LA CROIX BLEUE

" En 1876 est créée en Suisse une association ayant pour but d'aider les personnes addictives à l'alcool. Les Eglises protestantes s'engagent les premières. Bien des pasteurs trouvent dans I’idéologie de la Croix Bleue, pour l’homme contre l'alcool, les raisons de leur propre engagement.

La Croix bleue occupe une place à part dans le courant antialcoolique de l’époque, car elle s’adresse avant tout aux buveurs repentis, décidés à guérir, comme le disent les statuts. « avec l’aide de Dieu et de Sa Parole » et. pour cela, à s’abstenir de « toute boisson enivrante, sauf usage religieux ou ordonnance médicale » et « à ceux qui sont exposés par suite d’hérédité ou de tentations spéciales (profession, entourage, tempérament) ». "

Source : Archive.org - Le buveur du XIXème siècle - Didier Nourrisson

Il existe un moyen pour détourner une personne addictive à l'alccol, en mélangeant une potion à son breuvage : le baclofène. Ce médicament dénature le goût de la boisson. A long terme, son efficacité a été prouvée scientifiquement. Malheureusement, les effets psychotropes demeurent importants en fin de traitement. Le médicament a ét retiré de la vente en 1997.

NB. Il existe aussi une association "Croix Bleue" ayant pour vocation l'assistance aux personnes qui n'ont pas les moyens de soigner leurs animaux.

 

CHOUETTE !....... SA FEMME IGNORE LA POUDRE MONTAVON...