Gombert-story

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La farandole

La Farandole, en Provençal, " Farandoulo ", "Farandoule", Ferandoule" (*), est issue du grec, signifiant Phalange ; troupe d'individus liés les uns aux autres par les mains ou des mouchoirs.

Cette danse fut apportée par les phocéens.

Elle est la démonstration de la joie et de la gaité. Le galoubet et le tambourin sont les instruments usités pour la farandole.

Citons par ailleurs d'autres types de danses communes en Provence, aujourd'hui disparues :

Leis Bouffets (Les Soufflets),

Leis Fieloues (Les Grenouilles),

Violettes, Bergères, et autre Jarretières....

Source : Bnf. La Provence Artistique & Littéraire 1882.

MOURESQUO , Moresque, terme dont les habitans de Grasse & des pays voisins se servent, pour désigner la farandole.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

(*) " De tous ces jeux, il ne subsiste plus guère que la falandoulo, nommée à tort farandole, danse emportant souvent tout un village au milieu des replis multiples inventés par le protagoniste choisi. Non sans apparence de raison, on a voulu que la falandoulo fût une réminiscence des danses grecques, instituées par Thésée, pour célébrer sa sortie du Labyrinthe et sa victoire sur le Minotaure."

Source : Google - Marseille et le littoral - Vattier d'Ambroyse - 1892

 

Source : Cooper Ewit Museum New-York - Le costume en Provence. Ch Roux

Source : Cooper Ewit Museum New-York - Le costume en Provence. Ch Roux

SECRET D'HISTOIRE

ÂQUE LEI FARANDOU(R)O !

" Qui ne se souvient ou qui n’a entendu parler des fêtes populaires données aux Anglais par les Marseillais en 1814 et 1815 ?

- De l’engoûment de nos dames de tout âge et de toute condition pour ces bons alliés ?

- Du frénétique enthousiasme de nos chevaliers du Lys ?

La chronique scandaleuse s’est lassée à répéter les exploits amoureux dei bloundin testiè dans une ville où, avant 1816, le type flavus était rare et où, depuis lors, il est devenu presque commun. "

Sourec : Google - Les Chansons Provençales - Victor GÉLU - Août 1840

Les danses

Les Bergères. Les Jarretières. La Cordelle.

" A peu de chose près, le costume est le même dans ces trois danses.

Les hommes, en bras de chemise, ont un petit jupon blanc, très court, garni de rubans ; sur la tète, une calotte d'enfant ornée de dentelles.

Les femmes conservent le vêtement du pays avec très peu de changements, mais plus élégant et de meilleur goût que celui des hommes.

Des airs appropriés se jouent sur le tambour de guerre et le fifre.

Dans la danse des Bergères, les danseurs dévident leurs fuseaux et les danseuses filent à la quenouille en cadence.

Dans celle des Jarretières, hommes et femmes, rangés sur deux files, tiennent de chaque main une jarretière, s’enlacent et se dégagent tour à tour.

Dans la Cordelle, le jeu est un peu plus compliqué.

De l’extrémité d’une longue perche, que l’on place au milieu d’un cercle formé par les danseurs, pendent des cordons ou tresses de diverses couleurs, appelés Cordelas en provençal.

Chacun s’emparant d’un cordon s’écarte de façon que tous ces cordons tendus forment un cône parfait. Un saute en cadence et l'on forme la chaîne simple, dont le but est d'entrelacer régulièrement les cordons de manière à recouvrir la perche d'une sorte de natte à carreaux dont les nuances doivent correspondre.

En dansant en sens contraire, on rétablit le premier motif de cette danse, dont l’effet est charmant.

Ces danses, très anciennes, ont été, dit-on, introduites en Provence par les bergers qui transhument avec leurs troupeaux dans les Alpes, d’où elles seraient originaires." 

Co(u)rdelle : Lacet pour les corps de juppe. Source : Dic. François - F Lacombe - 1766

" Leis Bouffet. — Leis Fieloué.

Dans les Leis Bouffet, les jeunes gens portent une serviette nouée autour du cou, et un soufflet à la main. Ils sautent l'un derrière l'autre, en manœuvrant avec le soufflet et en chantant des couplets qu’ils improvisent sur un air fort gai consacré spécialement à cette danse.

Les Fieloué, ou quenouilles, semblent une représentation satirique des travers des femmes.

Les jeunes gens sont travestis en femmes, leurs costumes sont toujours une exagération des costumes féminins. Ils portent tous de grandes quenouilles enveloppées de papier de différentes couleurs, formant des lanternes dans lesquelles brûlent des chandelles.

Leur chaîne parcourt les rues du village en faisant entendre des couplets plaisants sur les quenouilles et les lanternes. Ces danses fort gaies, accompagnées du tambourin et du galoubet, sont anciennes et probablement nationales, mais on ne sait rien sur leur origine. "

Source : Google - La Provence Usages, coutumes, idiomes - Henri Oddo - 1902

Danse des cordelles

ABA

Nom que l'on donne en certains lieux de la Provence, au chef des danses.

L'aba est le maître des cérémonies ; c'est lui qui préside aux jeux & qui prie à danser : il indique l'heure & le lieu du bal. Aba et un mot syriaque d'où on a formé le Latin Abbas, le Celtique Abad & le François Abbé.

ROUMAVAGI

ROUMEIRAGI. Pelerinage , aujourd'hui on donne ce nom aux fêtes des villages voisins.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

VOGO. Roumerage. Fête champètre

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Garcin - 1823

DANSAR, CANTAR UNO PANTOUQUETO (danser, chanter comme les paysans). La danse grossière des paysans s'appelle Pantouqueto, leurs chansons aussi.

Source : Google - Les Cris des marseillais - R de la Colombière - 1868

GAVÉOU

DANSE DE LA JAVELLE  (Fagot de sarments de vigne). C'est improprement que l'on associe un sarment à une javelle, car un sarment n'est qu'une baguette qui a poussé d'un cep de vigne.

On dit : L'holi doou gavéou : le jus de la treille, pour dire, le vin.

Faïre lou Gaveou : Pirouetter sur la jambe gauche en dansant. C'est une démonstration de joie autrefois usitée par les paysans dans quelques communes des environs d'Aix et de Marseille.

Source : Dic. Provençal / Français - J Avril - 1839

BRANLE ?????

Une curiosité dans les dictionnaires Provençaux.

BRANDOU. Branle. Danse de plusieurs personnes qui se tiennent par la main. Faïre Iou brandou : danser en branle.

Source : Dic. Provençal / Français - JT Avril - 1839

On pourrait penser qu'il s'agit d'une sorte de farandole. Il n'en est rien. Autant la farandole se danse main dans la main, en se déplacant en ligne en suivant le meneur, autant le branle se danse en cercle ou face à face, en sautant alternativement d'un pied sur l'autre.

Cette danse est d'origine Nord de France. Son mot, placé dans un ouvrage Provençal étonne. Il apporte cependant une explication. Il a donné une suite de mots dérivés, qui sont toujours utilisés (Brandoulia, branlado....). La recette de la " brandade "....

LE BRANLE. Bouzonnet-Stella, Claudine, 1641-1697

15 MAI 1936 - SOURCE : BnF - LE RADICAL

26 JUIN 1936 - SOURCE : BnF - LE RADICAL

25 JUIN 1937 - SOURCE : BnF - LE RADICAL

CHÂTEAU GOMBERT A L'HONNEUR

SOURCE : BnF - LE RADICAL - 6 MAI 1944