La confrérie de Château Gombert
Une confrérie de pénitents est une association, sans but lucratif
Le but est de pratiquer publiquement le culte catholique, en portant une tenue spécifique, et de pratiquer, également, des actes de charité.
Les confréries sont placées sous la vigilance de l’évêque du diocèse dans lequel elles ont leur siège, et qui autorise leur création.
Marseille, qui avait eu jusqu'à quatorze compagnies, en comptait encore douze en 1789
Sources diverses Internet.
NB. Les Statuts et règlements des Pénitents de Château-Gombert, ont été approuvés en 1617 par Jacques Turricella, évêque de Marseille.
Création
La confrérie des Péniten(t)s blancs de Château Gombert, a été créée en 1617.
La chapelle des Pénitents, sur les aires, n’est autre que l’ancienne église occupée par les Pénitents Blanc.
Les Pénitents Blancs de Saint-Lazare (Confrérie créée en 1550), s’y étaient établis en 1709.
En 1804, la confrérie eût quelques peines à pouvoir renaître après la Révolution.
Quand elle fut réparée, en 1852, on venait de remettre à neuf la chapelle de la Congrégation des femmes, située sur la place des Héros, qui occupe l’emplacement de la Maison du Luminaire de Saint-Mathieu, siège d'une autre ancienne confrérie au XVIIIème siècle.
Source : Monographies Communales Méjanes.
RENOUVEAU PÉNITENTS & CHÂTEAU GOMBERT
Information du Président et Prieur de la Confrérie GABRIELLI-DEES Gilles.
" Je vous joins l'affiche de la cérémonie de "remise en place de la Confrérie des Pénitents Blancs de St Lazare" qui aura lieu demain soir (23 avril 2022), en la paroisse de St Lazare (13003), en lieu et place où elle s'est éteinte au début du XXe siècle.
Nota: Après leur départ de la Major, ils ont acheté un terrain près de la future paroisse de St Lazare (en construction) et y ont fait construire une chapelle La Confrérie comprenait les Confrères de celle de Château Gombert. "
Les pénitents de Marseille entre Louis XVI et Louis XVIII
Associations de laïques, les confréries de pénitents sont marquées par le devoir de charité et l'aide aux plus pauvres, d'œuvres caritatives spécifiques, en particulier funéraires
La grande ville provençale, qui avait eu jusqu'à quatorze compagnies, en comptait encore douze en 1789, auxquelles s'ajoutaient les cinq casetos du terroir. Une génération plus tard, lors de la mission de 1820 (*) qui regroupa des centaines de pénitents, la ville renfermait onze chapelles de pénitents, outre les cinq rurales, toutes autorisées à se réunir entre 1814 et 1818.
(*) Mission réalisée à Château Gombert par le Père de Mazenod, le 12 novembre 1820.
La plupart de ces confréries se posaient en victimes de la Révolution dans leurs suppliques au préfet ou à l'archevêque : interdites par l'autorité civile à l'automne 1792, elles avaient dû suspendre leurs activités et étaient en quelque sorte entrées en hibernation en attendant des jours meilleurs.
Les confréries de pénitents furent dissoutes par le décret du 18 août 1792.
Encore celui-ci n'a-t-il été appliqué que le le 1er octobre 1792. C'est de fait au cours de ce mois que les dernières chapelles de pénitents furent fermées, et le 30 octobre que la municipalité nomma des commissaires pour procéder à leur inventaire.
. Par ailleurs, l'historique des Pénitents blancs de la Trinité-Vieille, publié sous le Second Empire, assure qu'à la suite du décret du 3 ventôse an III, plusieurs membres de la confrérie se réunirent pour faire l'ouverture de la chapelle qui n'avait point été aliénée.
La messe allait y être célébrée le 15 août de cette même année lorsque survînt un ordre qui défendit la réunion des confrères. L'on peut enfin supposer qu'au cours de ces années révolutionnaires, les « ci-devant « pénitents maintinrent des liens interpersonnels et ne se perdirent point de vue dans une ville qui n'atteignait pas intra-muros cent mille habitants.
Les enterrements de ceux qui venaient alors à décéder ont ainsi pu constituer une occasion de rencontrer et de rassemblements réduits.
Source : Régis BERTRAND « Provence Historique « – Fascicule 16 - 1989
CONFRÉRIE DES BOURRAS
Dans son film " Manon des sources " de 1952, Marcel Pagnol fait participer à la procession de la Treille, la Confrérie des "Bourras" .
CONFRÉRIE DES BOURRAS
Tout comme Allauch qui avait sa Confrérie des Bourras (dissoute en 1790), Aubagne avait aussi une Confrérie du même nom.
La Confrérie des Pénitents du Bon Jésus a été créée à Marseille en 1591. On les appelait " Bourras "
Pénitents gris du BonJésus(1591)
" Cette confrérie de pénitents est appelée Bourras à cause, dit-on, de leur sac qui a la forme de la tête, et qui dès lors ne se termine plus en pointe, comme le sac de tous les autres pénitents, d'où Bout-ras en un seul mot.
Elle fut fondée à Marseille l'an 1591, sous le titre de Très-Saint et Très-Auguste-Nom de Jésus, par Gabriel Delassus, Mascaron, Chabaud et quelques autres marseillais qui fixèrent le nombre des membres à 72, en mémoire des 72 disciples de N.-S. - Cette confrérie s'est toujours distinguée par la piété de ses membres et la fidèle observance de ses statuts et réglements." A Saurel 1877