Gombert-story

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UN PEU D'HISTOIRE...

" En 1139 , " Odon "de Samatan (*), figura comme témoin au mariage de sa sœur, Bernarde de Comminges, avec Roger, vicomte de Carcassonne.

En 1140, ce même Odon deSamatan, ainsi que son père, Bernard IV, comte de Comminges, fit don à l’abbaye de Lézat, el à Aton, qui en était abbé, de plusieurs domaines situés à Muret. En 1175, on trouve Dominique de Samatan assistant à la lecture d une charte rapportée dans la Gallia Christiana. Ce fut le chevalier Guiraud de Samatan qui défendit Marmande, en 1219, contre l’armée des croisés d’outre-Loire (**). Ce brave chevalier ne rendit la place qu'au fils du roi de France.

La famille de Comminges-Samatan, possédant toujours de vastes domaines en Languedoc et en Guienne, était honorablement établie dans Toulouse, et comme les plus illustres races de cette époque, elle voulut entrer dans la magistrature municipale de celle antique capitale. On trouve, en 1227, Bernard-Guillaume de Samatan au nombre de ces administrateurs.

Au commencement du seizième siècle, cette famille vint s'établir à Castres ; elle passa ensuite à Marseille, où Guillaume de Samatan épousa, en 1595, Hélène de Barre, d'où descendent les Samatan actuels. Leur nouvelle patrie les honora des charges municipales, et l’un d’eux se distingua par ses services et son courage lorsque la peste ravagea cette ville, en 1720. Nicolas de Samatan fut premier échevin de Marseille, en 1735 et en 1764.

Basile de Samatan, son fils, occupa la même charge en 1789 , et il périt sur l'échafaud, le 27 janvier 1794, victime de son dévouement à la France et à nos rois.

Cette famille, honorée depuis tant de siècles, est représentée aujourd’hui (***) à Marseille, par le baron Louis de Samatan, chevalier de l'Ordre Souverain , Religieux, Hospitalier el Militaire de Saint-Jean de Jérusalem. "

(*) Samatan : Village du Gers qui donna son nom originel à la Famille

(**) Croisade des Albigeois 1209 - 1229

(***) Père de Odon de Samatan propriétaire de la Parade à Château Gombert

Source : Google - Archéologie Pyrénéenne - T1 - A du Mège - 1856 (***)

A noter que le premier " SAMATAN "  s'appelait tout simplement OD(d)ON (prénom usité) ; parfois (d)ODON. Il a associé le lieu de possession des terres qu'il possèdait dans le Gers. Appellation couramment utilisée dès le XIIIème siècle.

Le cartulaire de Conques Mentionne une double donation de L'Alleu de Perailos par Hélie et Dodon de Samatan à Saint Foy de Conques en 1065A noter que le Cartulaire mentionne " Dodo de Samathan "...., puis " Dodonis de Samatan " quant il s'agit aussi d'écrire Samatani & Samatano dans le texte latin....

Certaines représentations le mentionnent tout simplement " Od "... (Cf. Rubrique : " Les Vitraux " )

Dans cet acte il est dit que Bernard, comte de Comminges a trois fils Bernard, Roger et Dodon de Samatan,...

Une autre origine plus lointaine, voudrait que le premier nom de la terre qu'aurait prise pour nom Odon fût donné par un gaulois (bien avant la conquête romaine) dont le nom phonétique devait commencer par " Sam XXX ". On retrouve cette racine dans plusieurs localités du Sud Ouest de la Gaule : SAMAN (Haute-Garonne - du nom d'homme Gaulois : Samos) - SAMARAN (Gers - de Samarius avec le suffixe acum confirmant un domaine) - SAMAZAN (Lot-et-Garonne - de Samitius ou Samatius) - SAMOUILLAN (Haute-Garonne) - SAMURAN (Hautes-Pyrénées) -  SAMONAC (Gironde).....etc.

Samaran - Samazan - Samois - Samoreau - Samouillan - Samouilhan.... sont restés attachés aux personnes originaires de ces localités.

Samatan demeure une des hypothèse de travail admissibles et parmi celles-ci les thèmes Gaulois :

- Sam = tranquille, tant à l'adresse des personnes que des éléments comme un cours d'eau paisible par exemple ;

- Samo = qui peut correspondre à honneur

Source : Archive.org - Histoire des mots racines qui ont généré les noms de famille - Extrait de " Sacré Nom de Nom " de Claude Georges Henri Cougoulat – Volume III – 2013

ORIGINE DU NOM DE FAMILLE ISSU DU LIEU...

" Les lieux voisins de l'Ile-en-Dodon et de Samatan (Gers) abondent en ces sortes de moniteurs des temps passés ; c’est dans cette partie de leurs domaines, que les comtes de Comminges avaient le plus de châteaux, le plus de demeures princières.

C’est de l'une de ces petites villes qu’une branche des premiers comtes de Comminges a pris le nom qu'elle porte honorablement encore, et qui, de nos jours même, a eu l’honneur de donner un martyr à la plus noble, à la plus sainte des causes. Connue avant le douzième siècle, la maison de Samatan s’est perpétuée avec éclat pendant cinq cents années dans le Languedoc, où elle a fourni de vaillants chevaliers, des bienfaiteurs de monastères, et plusieurs magistrats municipaux, dont Toulouse garde encore la mémoire.

Rappel : En 1139 , Odon de Samatan (*) figura comme témoin au mariage de sa sœur, Bernarde de Comminges, avec Roger, vicomte de Carcassonne. En 1140, ce même Odon de Samatan, ainsi que son père, Bernard IV, comte de Comminges, fit don à l’abbaye de Lézat, el à Aton, qui en était abbé, de plusieurs domaines situés à Muret. En 1175, on trouve Dominique de Samatan assistant à la lecture d'une charte rapportée dans la Gallia Christiana. Ce fut le chevalier Guiraud de Samatan qui défendit Marmande, en 1219, contre l’armée des croisés d’outre-Loire. Ce brave chevalier ne rendit la place qu'au fils du roi de France. La famille de Comminges-Samatan, possédant toujours de vastes domaines en Languedoc et en Guienne, était honorablement établie dans Toulouse, et comme les plus illustres races de cette époque, elle voulut entrer dans la magistrature municipale de celle antique capitale...."

Source : Archive.org - Archéologie Pyrénéenne - T1 - Alexandre de Mège de la Haye - 1858

(*) Odon de Samatan, est mort sous l’habit monastique à Feuillans. en 1187.

Source : Archive.org - Revue de Gascogne - T XXX - 1889

SAMATAN ET LES CROISADES

DE SAMATAN participa à la sixième Croisade, sous le Pontificat d'Honoré III, lors de la prise de Damiette.

Source : Google - La Noblesse de France aux Croisades - P Roger - 1845

NB. Elle est généralement définie comme se déroulant de 1228 à 1229, dirigée par l'empereur germanique Frédéric II ( excommunié par le pape ! )

Château de la Parade

Il est mentionné comme propriété appartenant au Baron (Marie, Hugues, Guillaume) Odon de Samatan et de la Baronne, née Blanc Pradel (1).

La demeure y est clairement désignée sur le chemin de la Parade (2).

Les Samatan ont été créés barons par ordonnance du 30 janvier 1846 (3)

Leurs armes : d'azur au dextrochère de carnation, habillé de pourpre et tenant trois épis de blé d'or, chargé de trois croix de Comminges d'argent (*).

Support : deux lévriers d'argent, colletés d'or.

(*) Les Comminges d'origine (croix pattées), que l'on remarque sur le blason des échevins dans l'article suivant), ont fait place à des étoiles. A noter que ce changement n'a jamais été officialisé.

Devise des Samatan : " Conscience et confiance ".

Le Baron de Samatan, Chevalier de Malte, Ordre de Saint Jean de Jérusalem, offrit 100 francs lors du Jubilé sacerdotal du pape Léon XIII, en 1889 (4).

(1) Sources : Annuaires des Châteaux et des Villégiatures de France

(2) 43°21'37.4" N - 5°26"25.2" E

(3) Sources : Nobiliaire des Bouches du Rhône - Gourdon de Genouillac & Marquis de Piolenc - 1863.

Armorial Spécial de France - B - Aimé - 1877

(4) Source Bnf. Ordres équestres pontificaux - 1889.

Le baron, Odon de Samatan, était parent par alliance du baron Jules de Gombert.

Louise de Samatan fut mariée à Jules, baron de Gombert, en 1863. Leur résidence à Marseille était située au 171 rue de Rome, actuellement Consulat Général du Sénégal (2022).

Ils vivaient à Marseille, mais aussi l'été, dans leur résidence (La Parade), sur les hauteurs de Château Gombert (au dessus du quartier de Palama). Premiers parmi les Aristocrates, ils ne retournaient à Marseille que les premiers jours de novembre

Ils ne cachaient pas leurs convictions royalistes, mais se mèlaient rarement (*) à la bourgeoisie et l'aristocratie locale.

(*) Mariage, enterrement, quelquefois...

Source Bnf. Annuaire des Châteaux

PARADE, BAGATELLE, FOLIE...

Toutes ces constructions font référence à des lieux où il fait bon vivre aux plaisirs qu'on y apporte.

Nous rapprocherons de La Parade, la Bagatelle (Mairie du VIème & VIIIème  de Marseille), La Folie... ; noms donnés à des types de Bâtisses toutes plus belles les unes que les autres.

BAGATELLE A MARSEILLE

BAGATELLE A NEUILLY SUR SEINE

SOURCE : BnF - Histoire de NEUILLY

LE BON PLAISIR...

LA PARADE

Dame Parade joue un rôle important dans les spectacles de société d'autrefois : c'est une manière de théâtre libre, de café-concert à domicile, ce sont les farces de la foire, de Tabarin et de Bruscambille, de l'ancien théâtre italien, transportées dans les salons, pour se reposer de la comédie sérieuse et du beau langage, pour donner pâture au Gaulois qui est en nous...

... Expressions grivoises et paysannes, parodies, allusions ridicules, style poissard, fausses liaisons, jeux de mots, calembours stercoraires, gaillardises truculentes, composent son domaine : égayer et faire rire, trouver des spectateurs assez peu rigoristes pour ne point raisonner leur plaisir, persuader à ceux-ci que la décence est presque toujours le masque du vice, et qu'il faut rendre hommage à la belle nature, voilà son programme...

... Parfois elle touche à la comédie, comme dans Zigzag, la Fille capitaine, Dom Japhet d'Arménie, la Vérité dans le vin, la Tête à perruque ; et l'on ne saurait nier que la plupart des grands comiques, Aristophane, Piaule, Molière, Shakespeare lui-même, aient écrit des scènes de pure parade. On peut donc lui assigner de nobles origines, peut-être même plaider son innocuité relative, pour ce que rire est le propre de l'homme, et que ses effets n'oflrent pas les dangers de ces genres raffinés dont la délicatesse énerve l'âme, en la rendant plus prompte à la tentation...

.. Le rire ne va qu'à l'oreille, tandis que le sentiment va droit au cœur...

Source : Archive.org - La Société française du XVIème au XXème siècle - VIIIème série V DU BLED - 1911

L'Encyclopédie donne cette définition de la Parade :

« Espèce de farce, originairement préparée pour amuser le peuple, et qui souvent fait rire un moment la meilleure compagnie. Ce spectacle tient également des anciennes comédies nommées Platariœ, composées de simples dialogues presque sans action, et de celles dont les personnages étaient pris dans le bas peuple, dont les scènes se passaient dans les cabarets, et qui, pour cette raison, furent nommées Tabernariœ. »

Tout d'abord, Louis XVI manifestait beaucoup de répugnance pour les spectacles ; mais, en flattant son faible pour les parades et les parodies, on parvint à l'amadouer....

La parade se glissait déjà sur le théâtre de la duchesse du Maine ; mais, c'est en 1730 qu'elle prend ses ébats et commence à envahir les spectacles particuliers.

Source : Archive.org

Source : Google - Situation actuelle

Inventaire des propriétés bâties

Inventaire 1935

171 rue de Rome

Source : BnF

Blason des Samatan

Source : BnF - La Provence artistique 1882

Échevins Famille Samatan - 1er sur ligne 3 - Les Comminges d'origine (croix pattées) seront remplacés par des étoiles

LES COMMINGES (OU OTELLES), NE SONT PAS DES CROIX PATTÉES STYLISÉES. LE BLASON NE FAIT PAS PARTIE DE L'ARMORIAL D'HOZIER. IL REPREND POUR PARTIE LES MEUBLES DE LA VILLE & DE LA COMMUNAUTÉ DE LA CITÉ DE SAMATAN DANS LE GERS

MIEUX COMPRENDRE LE BLASON

DEXTROCHÈRE. Bras droit représenté nu, armé ou paré, tenant un badelaire (épée courte), une épée ou toute autre pièce ; il parait dans l'écu mouvant du flanc senestre, ce qui alors ne s'exprime pas, à moins que ce ne soit de l'un des angles, cas très rare. Quand le dextrochère est armé ou paré, il faut le spécifier en blasonnant. Ce terme vient du mot latin dextrocherius, qui a signifié un bracelet que les chevaliers et les dames portaient anciennement au poignet droit. Il est l'opposé du mot senestrochère. Lorsqu'ils sont armés, ils sont honorablement admis en armoiries, et conviennent alors aux guerriers renommés par leur courage.

ÉPI. — Meuble de l'écu qui représente un épi de blé, d'orge ou de mil. Les épis et les gerbes sont admis en armoiries comme symbolisant la possession de terres fertiles en grains, et l'abondance des moissons.

OTELLES. — Espèce de meuble que l'on croit être des amandes pelées ; la forme de la figure donne lieu a cette supposition que confirme encore la devise de la maison de Comminges (qui porte de gueules à 4 otelles d'argent adossées et posées en sautoir) : « En croyant, nous amendons » Le P. Monet prétend que ce sont des fers de lance. Le P. Ménestrier a pensé que c'étaient des pignons de combles ou de toits que l'on nommait anciennement hastulas en latin et hastelles ensuite, puis otelles en notre langue. Enfin, d'autres auteurs prétendent que ce sont les vides (le champ) d'une croix pattée très large et très arrondie, qui n'a laissé d'autres ouvertures que quatre petites échancrures de la figure et de la forme de quatre amandes pelées. D'après cette version, la maison de Comminges aurait donc primitivement porté : d'argent, à une croix pattée de gueules.

Source :  BnF - La Science du Blason - Vicomte de Magny - 1858

Classification selon la Méthode des Nombres signalétiques

d 1186 q (+ 401) c (285) b

sur fond Azur (Dextrochère habillé de pourpre tenant trois épis d'or) Carnation (en chef) Gueules (Trois Croisettes Pattées arrondies)  Argent

Source : Google - Armorial de Provence - S Icard - 1933

LIGNÉE DES SAMATAN

La maison DE SAMATAN, d’une antique et illustre origine, puisqu’elle est issue des premiers comtes de Comminges, est connue dans l’histoire dès le XIIème siècle ; elle s’est perpétuée avec éclat pendant cinq cents ans dans la province de Languedoc, où elle a produit de puissants chevaliers, des bienfaiteurs d’abbayes, des guerriers célèbres dans la croisade contre les Albigeois, et une grande quantité de capitouls dont la ville de Toulouse garde encore la mémoire.

En 1139, Odon DE SAMATAN (NB. Premier prénom connu) figure comme témoin au mariage de sa sœur, Bernarde de Comminges, avec Roger, vicomte de Carcassonne ; en 1140 ; ce même Odon DE SAMATAN , ainsi que son père Bernard IV, comte de Comminges, fait donation de quelques domaines, situés à Muret, à l’abbaye de Lézat et à Aton, qui en était abbé (1).

En 1175, Dominique DE SAMATAN assiste, comme témoin, à une charte rapportée textuellement dans le Gallia christiana.

La pierre Sépulcrale d’un Arnaud DE SAMATAN, décédé, aux ides de décembre, chanoine de la cathédrale de Toulouse, est conservée au musée de cette ville.

En 1219, Guiraud DE SAMATAN, chevalier (miles), commanda la garnison de Marmande, et défendit vaillamment cette ville contre l’armée d’Amaury de Montfort (2).

En parcourant les annales du Capitole de Toulouse, on trouve que cette famille a fourni plusieurs capitouls : en 1227, Bernard-Guillaume DE SAMATAN exerçait ces hautes fonctions; en 1247, Guillaume DE SAMATAN signe la fameuse charte de Raymond VII, relative aux droits que la ville de Toulouse a toujours eus de nommer ses capitouls (3} ; en 1303,1314, 1319 et 1324,

Arnaud DE SAMATAN figure encore sur la liste des capitouls de Toulouse, et préside en cette qualité les Jeux floraux en 1324 (4); en 1306 et 1321, Bernard DE SAMATAN figure également parmi les capitouls de Toulouse ; pendant l’espace d’un siècle, cette famille a donc été revêtue sept fois des honneurs du capitoulat, ce qui est un éclatant témoignage de la considération dont elle jouissait dans la province ; car les plus grandes maisons de Languedoc recherchaient cette occasion d’ajouter une illustration nouvelle à leur antique illustration.

En 1425, Vidalot DE SAMATAN figure dans un rôle de revue parmi les écuyers de messire Armanieu, seigneur de Montpezat, et cette qualification d’écuyer à cette époque prouve une noblesse chevaleresque de race. Après avoir joué un rôle si important au moyen âge, cette famille quitta Toulouse par suite des troubles religieux du XVIème siècle, et se retira à Castres, d’où Guillaume DE SAMATAN vint s’établir par mariage à Marseille, et y épousa, le 6 janvier 1593, Hélène DE BARRE 

il y a laissé des descendants qui se sont perpétués jusqu’à nos jours sans jamais cesser d’être dignes de leurs nobles ancêtres, acquérant, au contraire, par leur généreux dévouement pendant la peste qui désola cette malheureuse cité en 1720, et depuis par des services rendus au. pays dans l’exercice des plus hautes fonctions de la magistrature municipale, des droits nouveaux à l’estime et à la considération publiques.

Nicolas DE SAMATAN fut nommé premier échevin de Marseille en 1753, et il le fut une seconde fois en 1764 (CF. Blason dans art. précédent)

Basile DE SAMATAN, son fils fut également nommé échevin de la même ville en 1789 ; il périt sur l’échafaud, le 23 janvier 1794, victime de son dévouement à l’ancienne monarchie.

Cette famille est représentée aujourd’hui à Marseille par le baron DE SAMATAN, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Malte).

(1) Histoire gén. de Languedoc, par Dom Vaisselle, t. II, p. 428 de l’Histoire et 487 des Preuves.

(2) Histoire gên. de Languedoc, par Dom Vaisselle, t. III, p. 310 de l’Histoire et 98 des Preuves.

(3) Du Mège, Institutions de Toulouse, t. 1er, p, 425.

(4) Histoire des Jeux floraux, par Lagagne, p. 7.

Source : Google - NOBILIAIRE UNIVERSEL - Recueil Général Généalogies Historiques et Véridiques des Maisons Nobles d'Europe - Vicomte de MAGNY T4 - 1857

Chroniques mondaines 1890

Source : BnF

La cure des barons

Juillet 1907.

Les Barons Oddon de Samatan et de Gombert sont à Allevard les Bains, station thermale renommée (*) de l'Isère où ils font une apparition remarquée.

(*) Affections cutanées, scrofules, maladie de poitrine (**), anciennes blessures, rhumatismes chroniques, maladie de la peau, affections catarrhales.

(**) A noter que la Baronne de Gombert, née de Samatan est décédée en décembre 1890, suite à une fluxion de poitrine (congestion pulmonnaire), à Chambéry,...... distant de Allevard de 40 km.

Source : Bnf. La Vedette.

Il est à remarquer que les barons De Samatan et De Gombert ne possèdaient pas d'automobiles parmi les annales de l'Aristocratie et de la Noblesse française, répertoriées en Préfectures. Ils ne possédaient non plus de ligne téléphonique particulière (id. Montezan/Lombardon)

Source : BnF - Livre d'Or de Marseille - 1909 - Conseil Général des BduRh.

NB. Le trajet par train vapeur représentait une véritable expédition : Marseille/Gardanne/Aix/Pertuis/Volx/St.Auban/Sisteron/Veynes/Grenoble/Pontcharra/Allevard.

Temps moyen donné par la compagnie P.L.M : 7 h 22

Le centre thermal

Allevard les bains

Source : BnF - La Vedette

Allevard les Bains. Station thermale les plus courues de France. Arch. pers. 1896

Trajet au temps de la cure. Source : Coll. part.

Source : BnF - Liste des plaques minéralogiques de l'Aristocratie Française (partielle)

Lettres signalétiques départements & pays

LE CLOCHER DU VILLAGE

Le baron Oddon de Samatan fut l'un des donnateurs des cloches de l'église.

La cloche (n°2) est installée face du clocher tournée vers le centre du village. Elle est datée de 1889 avec comme devise ""VENI, SEQUERE ME" (Venez, suivez Moi).

Une anecdote est mentionnée dans la rubrique " L'église du village / Les cloches ".

Cloche position 2

LE SAVIEZ-VOUS ?

La Cloche offerte par le baron Marie, Hugues, Guillaume, Odon de SAMATAN (*) comporte une curiosité (Cf. rubriques "L' Église du village / Les cloches ")

On distigue sur la partie moulée "....ODO DE SAMATAN ". Une main anonyme a cru "utile" de rajouter un "N" avec un poinçon pour respecter le prénom du Baron (ODON DE SAMATAN).

Or, conformément à la tradition des fondeurs de cloches, les textes sont écrits selon la forme latine.

Le prénom du saint s'écrit donc ODO, et non pas ODON !

(*) A noter que, jusqu'au début du XXème siècle, le prénom d'usage soit bien souvent, le dernier proposé lors de l'enregistrement de l'Acte de Naissance.

Le célèbre champion coureur à pied Jean BOUIN s'appelait : Alexandre, François, Étienne, Jean

LE "N" POINÇONNÉ.

ÉCRITURE LATINE (ÉGLISE CATHÉDRALE DE SAINT MARTIN D'AUTUN)

SOURCE : GOOGLE - ENCYCLOPÉDIE THÉOLOGIQUE - T45 - ABBÉ MIGNE - 1850

En novembre 1861, La Baronne de Samatan et sa fille Gabrielle, mouraient de fièvres typhoïde - Source : Google - Revue de Marseille 1861

LE BARON DE SAMATAN ÉTAIT L'UN DES 250 MEMBRES TITULAIRES DE LA REVUE PROVINCIA

DATE DE L'INSCRIPTION

SAMATAN & LES VITRAUX

Le Baron de Samatan a offert à l'Église saint Mathieu de Château Gombert

- le vitrail de saint Louis ; première chapelle à gauche en entrant.

- le vitrail de saint Odon ; chapelle latérale gauche au jubé en étage

Plus de détails dans la rubrique : Église / Les Vitraux

SAINT LOUIS

SAINT ODON

SAMATAN & LA PEINTURE

Dimanche 2 juin 1861. L'Exposition des Beaux-Arts de Marseille ouvre ses portes.

Avant tout, destinée à promouvoir les oeuvres réalisées par les artistes des différentes écoles du Département, elle ouvrait ses portes à des oeuvres conservées hors Musées Nationaux, par des amateurs d'Art.

Parmi toutes les oeuvres appartenant à de riches collectionneurs, on notera trois tableaux prètés par le Baron de Samatan (père) :

- La Cène - Verrocchio.

- Deux Batailles. — Verdussen.

- Nymphes et Satyres. — Vanloo Carl.

A noter que le sculpteur Botinelly (Monument aux Morts de Château Gombert), exposait ses propres sculptures :

- Fleurs (marbre)

- Buste du général Gémeau (marbre)

Source : Google - Annales de la Peinture - A Parrocel - 1862

 

MÉDAILLE COMMÉMORATIVE

SAMATAN & LA PEINTURE (SUITE)

Parmi les visiteurs de l'Exposition de 1861, se trouvait un autre personnage critique d'Art : Marius Chaumelin

Nous livrons ici ses impressions de visite, concernant les 12 oeuvres prètées par le Baron Odon de Samatan.

- Je retrouve les mêmes imperfections, mais non les mêmes qualités dans la Justice (oeuvre prétée par le Baron) personnifiée par une jeune femme vue à micorps, tenant d’une main une balance et de l’autre le glaive vengeur. — Cette figure, mal dessinée et mal peinte, n’est certainement pas de notre Manfredi.

- Ce Gaudenzio fut l’un des plus grands peintres de l’école lombarde ; il eut de nombreux disciples, parmi lesquels nous trouvons Fermo Stella (1502), de Caravaggio, dont M. le baron de Samatan nous a offert une Fuite en Egypte d’un dessin élégant, mais d’un coloris terne et lourd. Saint-Joseph, appuyé sur un bâton, ouvre la marche conduisant par la main l’Enfant qui n’a rien d’un Dieu ; la Vierge, coiffée d’un chapeau plat, vient ensuite ; sa démarche est noble et calme. Des anges escortent la sainte Famille.

- Le Saint-Sébastien encourageant au martyre Saint-Marc et Saint-Marcellin (à M. le baron de Samatan), n’est encore qu’une copie, mais beaucoup plus importante que celle de la Cène. Nous ignorons où se trouve l’original qui doit compter pourtant parmi les chefs-d’œuvre du maître, si nous en jugeons par les mérites de cette copie. La composition est pleine de grandeur et de style. Les deux jeunes confesseurs chargés de chaînes descendent les degrés d’un palais. Saint Sébastien, couvert de son armure, leur montre le ciel et les exhorte à la fermeté.

- M. le baron de Samatan a exposé, en ce genre, une petite composition (Campement d'armée) qui n’est pas sans intérêt : au premier plan , trois officiers déjeûnent,  assis par terre, devant une rangée de tentes; un hallebardier debout leur adresse la parole. A quelque distance, un valet monté sur un alezan et tenant en main un cheval noir, attend sous un arbre.

- L'Ermite écrivant (à M. de Samatan) est encore un des sujets favoris de Gérard Dov (ou Dou) et de plusieurs de ses élèves , entre autres de Jan Adriaan van Staveren ; mais ici la touche est si maigre, si déliée, le sujet si insignifiant, qu’on hésite à s’enquérir du nom du véritable auteur.

- Le n° 110 (Les buveurs ?) et appartenant à M. le baron de Samatan. Le sujet est de ceux qu’affectionnait particulièrement Sleen.

- Le Paysage (n° 927), appartenant à M. de Samatan, n’a ni la même vigueur de ton, ni le même caractère ; à dire vrai, il est beaucoup moins fait, bien qu’il ait de plus grandes dimensions. A droite, une flaque d’eau où barbottent des canards, s’étend au pied d’un talus couvert de jolis arbrisseaux.

- Le petit tableau de Joseph expliquant les songes de ses frères, exposé par M. de Samatan, rappelle assez bien le Lorrain par un effet de soleil couchant, fin et léger ; mais les figures sont bêtes et ne vivent pas.

- Plus célèbre par cet ouvrage que par ses peintures, du Fresnoy n’a laissé qu’un très petit nombre de tableaux. Sous son nom , M. le baron de Samatan nous a offert une Rebecca à la fontaine, d’un coloris plus éclatant que juste.

- Sous le nom de François Le Moyne (1668-1737), qui fut l’un des principaux adeptes de cette manière superficielle et lâchée, M. de Samatan a exposé une Baigneuse , qui est bien une des œuvres les plus séduisantes que je connaisse de cet artiste

- Une très piquante fantaisie, signée P. Boucher, 1762, a été exposée par M. Félix Rozan , sous ce litre : Vénus et l'Amour ; mais ce n’est encore là qu’une bluette. Les Amours (peints en grisaille), provenant du cabinet de M. A. de Surian, n’attirent d’intérêt que parce qu’ils sont bien authentiques. — Quant aux Nymphes surprises au bain (à M. de Samatan), si elles sont de Boucher, il faut le dire tout bas.

- Jean-Baptiste Isabey, de Nancy (1767-1855), auquel on pardonne ses méchants tableaux à l’huile en faveur de ses ravissantes miniatures : Portrait de la duchesse d’Orléans-Penthièvre (à M. le baron de Samatan), yeux bleus, cheveux blonds, coiffée à la Charlotte Corday, attitude fine ; Portrait de J. Gudin de la Finière (à M. le marquis de Ribiers), tète empreinte de distinction et d’énergie, costume de marin.

Source : BnF - Les Trésors de la Provence exposés à Marseille - 1861 - Marius Chaumelin

N-B : De Samatan père

NYMPHES SURPRISES AU BAIN

ERMITE ÉCRIVANT (EN RÉALITÉ, IL PRIE)

ARMÉE

SAINT SÉBASTIEN

2 MARS 1917. LE CHÂTEAU DE LA PARADE SUR LES HAUTEURS DE CHÂTEAU GOMBERT EST CAMBRIOLÉ

SOURCE : BnF

DON D'ODON DE SAMATAN D'UNE PARTIE DE SES COLLECTIONS A LA VILLE DE MARSEILLE

HENRI TASSO, MAIRE DE MARSEILLE DE 1935 A 1939

SOURCE : BnF - ROUGE MIDI - 9 AVRIL 1937

ODON DE SAMATAN PARTICIPAIT A LA RÉALISATION DE LA REVUE TRIMESTRIELLE "LE CHÊNE" (ICI 1er JANVIER 1935)

DE SAMATAN ÉTAIT AVOCAT, CONSEILLER AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

BARONNE DE SAMATAN - DÉCÉDÉE DE LA FIÈVRE TYPHOÏDE EN NOVEMBRE 1861

(*) Cf. EN SUIVANT LE LIEN DE PARENTÉ

(*) PARENTÉ DE SAMATAN & DE MAISTRE

Mariage du 11 juillet 1859. 

Le vicomte Joseph-Charles de Maistre, fils du vicomte Anne-Jules de Maistre et de Henriette-Anne-Louise de Saint-Belin, sa veuve, avec Mlle Hippolyte-Joséphine Berthe de Samatan fille de Louis-Nicolas, baron de Samatan et d'Élisabeth-Françoise Régui sa femme, à Marseille.

SOURCE : GOOGLE

INDIVISION ENTRE DE SAMATAN & DE GOMBERT....

VENTE PAR LICITATION

Après le décès d’un proche, les héritiers peuvent se retrouver en indivision sur un ou plusieurs biens.

Le partage de tels biens peut conduire à des litiges empêchant ainsi un partage à l’amiable.

Lorsqu’il est impossible d’avoir un accord, la rupture de l’indivision peut se faire par voie judiciaire par le mécanisme de la vente par licitation. Ce type de gestion des biens est très encadré par la loi pour toutes les prises de décisions relatives. La licitation fait référence à la vente publique d’un meuble ou immobilier généralement dans le but de mettre fin à une indivision. Elle fait généralement suite à un divorce ou une succession. Un tribunal ordonnera le partage si possible ou la vente par licitation. Les indivisaires peuvent décider d’un commun accord que l’adjudication se déroule sans appel.

Ou comment terminer au Tribunal une situation conflictuelle...

1 FRANC 1890 = 2,30 € 2022 - Soit 184.000,00 € LA MISE A PRIX

SOURCE : BnF - LA DÉPÊCHE ALGÉRIENNE - 11 JUIN 1890

FIN DES SAMATAN

ODON DE SAMATAN ( 1867 - 1943) fut le dernier du nom.

Le nom a été relevé par la famille Gasquet, devenue :

GASQUET DE SAMATAN

Source : Archive.org : La Noblesse Française - Arnaud Clément - 2020

SOURCE : Archive.org - ÉTAT DE LA NOBLESSE DE FRANCAISE - 1866 - BIBLIOGRAPHIE

A NOTER QUE LES " DE GOMBERT " DE CHATEAU GOMBERT N'Y FIGURENT PAS

ODON DE SAMATAN AU MARIAGE DE SA FILLEULE. SOURCE : BnF - LA VEDETTE - 1897

ÉGLISE St JOSEPH - RUE PARADIS - MARSEILLE