FAIRE SON FUMIER...MAIS PAS N'IMPORTE OÙ !
CLOAQUE OU PUISARD. Il est défendu de faire des cloaques dans les maisons, dans les rues, ni dans les chemins, à 5oo pas des lices (*), à peine de confiscation du fumier et de 12 fr. d’amende. Arr. de règl.du 8 mai 1669.
(*) Lice, parfois écrit "lisse". Système de clôture(s) ou de fortification(s) entourant une ville ou un village. Cf rue des Lices à Marseille. Pas = 0,624 m. Distance minimale : 312 m
Source BnF - Code Rural - 1817
ENTRETIEN DES VOIES COMMUNALES
En l'absence de personne désignée à l'entretien des chemins et voies (temporaire ou permanente), une contribution était demandée aux propriétaires résidents.
La petado. Au propre, le crottin du cheval, du mulet et de l’âne, et même de tout pachyderme.
Source : Google - Chansons des Marseillais - T1 - Victor Gélu - 1886
RABARAÎRE
Rabaiaire dé peto. Le balayeur de rues qui ramasse le crottin des chevaux. Autrement dit, l'escoubiié.
Source : Archive.org - Oeuvres complètes - T2 - V Gélu - 1886
CANTONNIER HABILE !
Guichard Pibrouigno. Balayeur des rues fort connu à Marseille sous l’Empire et au commencement de la Restauration. Il était de première force dans son métier et tellement adroit pour la cueillette et la manipulation qu’il pouvait, avec son eissadetto (*) lancer un... canelas (**) à travers les deux anses de son couffin sans même les toucher. A distance, c’est presque aussi fort que la pomme de Guillaume Tell !
Guichard gagnait beaucoup d’argent et il en buvait une grande partie ; aussi ne se dégrisait-il jamais.
(*) Petite serfouette
(**) Écorce de citron sèchée
Source : Google - Chansons des Marseillais - T1 - Victor Gélu - 1886