CHÂTEAU GOMBERT N'Y ÉCHAPPE PAS DANS SON HISTOIRE...
" On a beaucoup écrit sur la ville de Marseille, mais il existe, sur ce sujet, bien peu d'ouvrages approfondis, originaux, puisés aux sources authentiques. Les écrivains n’aiment, en général, que le travail facile.
Marchant sur les traces de leurs devanciers, ils se copient les uns les autres, font ainsi des livres avec des livres, et non seulement la science n'y gagne rien, mais bien des erreurs se perpétuent.
Les hommes doués du sens des choses historiques s'accordent à reconnaître qu’un champ immense attend, pour être entièrement défriché, des mains laborieuses et patientes. "
Source : Google - Les Rues de Marseille - T1 - Augustin Fabre - 1867
Vous trouverez-ci-jointe, une liste non exhaustive de documents permettant la recherche d'éléments concernant l'Histoire de Château Gombert.
En ce qui concerne les documents parus sous formes de mensuels, hebdomadaires ou simples chroniques, la formulation exacte du titre principal permet de remonter jusqu'à la racine des autres documents similaires dans les bibliothèques (Françaises et/ou étrangères)
AVERTISSEMENTS
L'étude des différents dictionnaires qui mentionnent des locutions, noms de lieux...etc., pose parfois question(s). Nous conseillons, lors de recherches concernant l'origine d'un mot, d'en faire la comparaison dans au moins deux.
Il n'est pas rare de lire dans certains d'entre-eux, les marques écrites d'antagonismes (parfois ironiques) entre deux chercheurs :
S-J Honnorat Avril (****) & A Garcin
J-T Avril & A Garcin (***)
E Saurel (*) & F Meynier, notamment
Mery Guindon & Ruffi
En ce qui concerne la lecture des cartes que nous ont laissé les géographes, c'est pour ne pas savoir l'idiome local ou pour ne pas vouloir demander d'explications, qu'ils en dénaturent les noms (Cf. Chevallier...)
L' Histoire de la Provence n'est pas gravée de manière immuable dans le marbre...(**)
(*) E Saurel s'appuie sur J A B Montreuil pour affirmer ses dires.
(**) Les récits, cartes et photographies réputés "historiques" mentionnent parfois des détails visuels qui montrent à l'évidence que les observateurs n'ont jamais vu ce qu'ils ont décrit, relevé, ou photographié..
Pourvu que l'histoire soit belle ! (cf. documents in fine)
(***) Cet "antagonisme" peut paraitre presque "normal". En fait Avril est issu de la région des Alpes de Haute Provence (nombreuses références aux régions de Manosque, Forcalquier....), et Garcin fait de nombreuses références aux régions des Alpes Maritimes. Lorsqu'on sait que Mistral fait beaucoup références aux régions situées à l'Ouest du Rhône, on comprend mieux pourquoi une volonté d'harmoniser les Patois peut paraitre mission (presque) impossible !.............Cf. Rubrique "Mistral"
(****) On remarquera qu'Honnorat mentionne (ironiquement ou non) plus de 400 fois le nom d e J-T Avril dans son dictionnaire, la référence à un mot issu du Béarn 1.800 fois (2400 pages sur 3 colonnes)
PROUVENCO. Ancienne Gaule qui se trouve entre le Rhône, le Dauphiné, les Alpes, le Duché de Nice et la Méditerranée. Cela concerne : le Var, les Bouches du Rhône, les Basses Alpes et le Vaucluse.
Source : Dic. Provençal / Français - Garcin - 1823
N-B Aucune autre référence à des régions, autres que celles indiquées, n'est prise en compte dans nos exposés ; et ce, pour en faciliter la compréhension.
A PROPOS DE SIMON JUDE HONNORAT
Les observations suivantes méritent toute notre attention.
Nous l'indiquions précédemment : Il n'est pas rare de lire dans certains dictionnaires, les marques écrites d'antagonismes (parfois ironiques) entre deux chercheurs.
On observera, en outre, que cet auteur mentionne dans ses écrits, quelques observations parfois "assassines" concernant d'autres auteurs considérés, selon lui, comme plus.... " humbles".
Il est un personnage " haut en couleurs " qui mérite à lui seul la " palme ", ainsi que quelques explications.
Précisons que le dictionnaire d'Honnorat fait références à des mots ou locutions d'origines plus étendues que celles sitées par les autres chercheurs qui nous occupent (idiomes et locutions issus du Bas Limousin, du Béarn, ainsi que la partie orientale de l'Occitanie jusqu'à Nice). Pour échapper à la confusion, elles ne sont pas mentionnées sur le site. On se demande au final, quelle peut être la valeur ajoutée à un dictionnaire qui est sensé prendre ses racines dans le Sud Est de la France...
Une seule personne est mentionnée parfois à bon escient sous couvert ; histoire de " contre-balancer " tout en rendant " honnorable " la verve assassine : Les références aux écrits du Comte Christophe de Villeneuve (*). On ne saurait être trop prudent...
Personne ne détient la Science Infuse....A lire donc avec précautions....
(*) Son nom n'est jamais mentionné, mais on y lit : Expressions ou mots relevés dans les Statistiques des Bouches du Rhône
Le seul Villeneuve référencé par écrit, est Arnaud de Villeneuve (XIIIème siècle)
Voir ce qu'en pense Victor Gélu dans la rubrique " Convivialité " / " Patois 2 "
TOPONYMES & ÉTYMOLOGIES
" Les étymologies de messieurs Meynier et Saurel ou l'antiquité du terroir marseillais dévoilée par les érudits du XIXe s. "
Édition électronique URL :
http://rives.revues.org
ISBN : 978-2-8218-0020-5 ISSN : 2119-4696 Éditeur TELEMME - UMR 6570 Édition imprimée Date de publication : 10 juin 2002 Pagination : 77-90 ISSN : 2103-4001
Référence électronique « Les étymologies de messieurs Meynier et Saurel ou l'antiquité du terroir marseillais dévoilée par les érudits du XIXe s. », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 11 | 2002, mis en ligne le 21 juillet 2005, consulté le 01 octobre 2016.
URL : http://rives.revues.org/
(PRESQUE) TOUJOURS METTRE UN DOUTE.....
Un exemple parmi d'autres, qui montre que l'important était de produire...
Carte postale d' époque, réalisée dans la précipitation par son éditeur, actuellement vendue sur la Toile.....
Les connaisseurs apprécieront....!
COLLATIONNER,.....ENCORE ET ENCORE........!
Les surprises sont nombreuses....
Autre surprise !
Parfois, les opérateurs d'OCR oublient dans leur précipitation, de scanner des pages d'un ouvrage.
Exemple : Source : BnF - Dictionnaire Provençal Français - Garcin - 1823
Manquent les pages de " Ferrous " à " Flaougnard " !
LIRE AVANT D'AFFIRMER...
Il est souvent difficile, parfois impossible de s'y retrouver dans l'origine de certains mots ou expressions Provençales (tout au moins pour ce qui concerne la partie située entre la rive basse gauche du Rhône et le Var). Il arrive que dans ce qu'on croyait être, parmi d'autres ouvrages, une des références linguistiques, se cache une définition assez déconcertante.... , chacun(e) y prendra sa part.
COMPARER AVEC UNE AUTRE SOURCE
Ce exemple montre, sans déroger à notre principe évoqué dans notre page d'accueil, que toute affirmation contenue dans un site réputé sérieux, doit être prise avec la plus extrème prudence. Les sites "encyclopédiques" étaient auparavant administrés par des personnes soucieuses du bien-fondé de l'écrit proposé. Devant la profusion des textes suggérés, les administrateurs ont "ouvert" les propos à quiconque saurait justifier d'une source, et fournirait uniquement son adresse I-P. Rien de plus. Le simple fait d'avoir lu quelque chose sur un document (même récent) suffit....
En regard :
1) Le texte proposé, ne fournit dans la rubrique "Étymologie" (*), aucune donnée
(*) Science qui recherche l’origine d’un mot
2) Les documents annexés font références à des extraits littéraires parus entre 2001 et 2016.
Source : Google - Dictionnaire Latin / Français - Gaffiot
Paulŭlum¹¹ (paull-), ¶ 1 n. pris substᵗ, une très petite quantité, très peu de : Pl. Pœn. 802 ; Ter. Eun. 281 ; paululum compendi facere Cic. Com. 49,réaliser un tant soit peu de gain, cf. Nat. 2, 118 ¶ 2 adv., très peu, quelque peu : Cic. Quinct. 53 ; Ter. Eun. 706 ; Sall. J. 65, 1.
Paulus¹⁶ (paull-), a, um, qui est en petite quantité, peu considérable, petit, faible : paulo sumptu Ter. Ad. 876, à peu de frais ; paulo momento impelli Ter. Andr. 266, être influencé par la moindre chose ; paulum aliquid addere
MEA CULPA.......
Depuis peu, une Encyclopédie de "référence" mentionne en guise d'introduction à ses écrits un avertissement. L'absence de modérateur apte à vérifier le véracité des sources conduit à prévenir le lecteur (lectrice), que celles-ci peuvent ne pas être totalement "fiables" (?!)
Pourquoi les mentionner ?.......
QUESTION DE SAVOIR-VIVRE....
Nous attirons l'attention de certain(e)s internautes qui nous ont consultés, afin de connaitre des détails qui n'ont pas de rapport direct avec le fond du site ; principalement sur Marseille & sa région.
Ce site n'a pas pour vocation de remplacer à bon compte un temps de lecture non négligeable dans plusieurs bibliothèques.
Nous avons répondu volontiers, et nous y sommes pliés à ce jour sans ménagement, aussi, nous souhaitons, pour certain(e)s, leur apprendre en Provençal un mot qui viendra enrichir leur savoir-vivre :
GRAMACI !
IMPESSIONS DE RECHERCHES...
LIENS ENTRE LE NOM & LA TERRE...
Nous indiquons, après avoir compulsé un nombre incalculable de documents dans les archives mises à disposition, et ce, depuis de très nombreuses années, une quasi conviction.
Celle-ci n'engage que les personnes qui ont regroupées ces informations dignes de foi. L'origine des actes ne laisse aucun doute.
Ces informations portent sur les familles Gombert, Samatan, Cachet-Montezan (Lombardon) ; familles possédant biens sur Château Gombert.
Il nous parait essentiel de porter à la connaissance de lectrices et lecteurs ces éléments :
1) Aucun texte consulté ne permet d'affirmer que ces familles ont donné leurs noms aux terres qu'elles auraient pu acquérir à l'origine. Si tant est qu'il en existe, les documents de propriété sont particulièrement difficiles à valider.
Les possédants biens d'origine se présentaient selon leur nom d'usage, parfois simple prénom, voire même sans aucun nom initialement (re)connu.
Bien souvent, la coutume du XIIème siècle voulait que les acquereurs prenaient le nom des biens qu'ils achetaient (ou qu'ils possédaient en suivant dans les temps futurs selon leurs mérites ou par achats successifs). C'est ainsi que les primo acquereurs en ajoutaient, au fur et à mesure de leurs possessions : (i-e : Jaques De Gombert, seigneur de Dromon, de saint Genies, &tc....&tc.
2) On ne peut en aucun cas associer le fait qu'un écrit d'époque (Charte, cartulaire...) mentionne qu' "untel" de "machin", était présent à un évènement important (Mariage, transaction,.... ), pour en conclure que ce document confirme l'identité réelle d'un individu. Il est constant d'observer que les Chartes ou les écrits retrouvés dans les Archives écclésiastiques indiquent de simples témoins dont les ortographes différent souvent d'un écrit à l'autre....., quand il ne s'agit pas d'écrire "Sieur de " Machin de Machin ", en l'absence de nom ou prénom d'usage (i-e : Sieur Gombert de Gombert (?!)). On retrouve de même un Gombert étant auto-proclamé "Chevalier"....
Nombre incommensurables d'actes ont été rédigés jusqu'au début du XVIème siècle en mentionnant des noms de personnes présentes qui ne savaient ni lire ni écrire. L'homme d'église transcrivait "phonétiquement" le nom donné, soit par la pesronne, soit par les témoins (Voir rubrique " Les Actes " avec Illettéré )
Pour mémoire : En 1117, suite à sa politique d'extension, les terres mentionnées initialement sous le vocable de "Château-Gombert" avaient été achetées en 1201 par le Chapître (Assemblée de religieux), sous le Prévôt Raimond I de Capella, allias de Peyrolle, à Rotondus, Chevalier d'Aubagne....
" Il y a un quartier dit terroir de Marseille qui porte le nom de Château Gombert, dont il y a des titres depuis avant l'an 1200. Pierre Roi d'Arragon & Berenger son neveu Comte de Provence l'an 1217, accordèrent des Privilèges particuliers à ceux de Marseille qui étoient allés habiter au Château Gombert, & l'on trouve qu'en 1230, Baldüin Gombert étoit premier Consul de Marseille "
Source : Google - Etat de la Provence dans sa Noblesse - T2 - R D B - 1693. NB. RDB Pseudo de l'Abbé Robert de Brianson
Tout est dit.....
3) Mentionner qu'un personnage "important" de l'époque indique dans ses écrits le nom d'un noble, n'est pas la preuve qu'il ait donné son nom à ses " primo terres ", voire qu'il ait pu parler de Château-Gombert. Ecrire que Nostradamus (le fils, et non-pas l'astrologue) mentionne le nom de Gombert n'apporte rien de plus au village, si ce n'est qu'il fait simplement mention dans son ouvrage que cette branche colatérale se soit éteinte à Arles... (Baron, vulgairement Albaron). NB. On ne sait pourquoi il y associe les armes déposées par Jean Henri de Gombert sis à Dromon, dans les Alpes...
4) Nous constatons que ces trois familles (tout à fait honorables au demeurant), sont issues, depuis le XIIème siècle, de régions où les terres étaient bien nommées avant leurs arrivées :
Samatan dans le Gers. Le premier Samatan "connu", s'appelait tout simplement Od(d)on... comme le prénom !
Montezan dans l'ancienne Principauté de Dombes (Ain)
Gombert du Terroir Marseillais (et Albertas), puis en Languedoc et Alpes. Une partie de la famille d'(Al)baron (Arles), émigre en Bretagne d'où plusieurs membres allèrent au Canada. (Lebaron, Baron...) (Origine des familles canadiennes émigrées de France, N-E Dionne -1914)
Ces propos n'engagent que leurs auteurs, mais permettent de faire une part de lumière dans tout ce qui a pu être affirmé postérieurement au XIVème siècle...
(Plus d'informations dans le rubrique "Kikopiki)...
LISTE DES ANONYMES & PSEUDONYMES
Adultérisme, nom altéré, exemple : Sabran, pour Chabran.
Allonyme, faux nom propre.
Anagramme, lettres interverties ( François Rabelais alias Alcofribas Nasier )
Anonyme, sans nom.
Apocomyme, nom privé d’une ou plusieurs lettres initiales.
Apocryphe, livre dont l’auteur est incertain, et sur la foi duquel on ne peut compter.
Aristonyme, titre de noblesse converti en nom propre.
Ascétonyme, nom de saint converti en nom propre.
Astérisme, une ou plusieurs étoiles au lieu de nom propre.
Boustrophédonisme, nom véritable écrit à rebours.
Cryptonyme, cachette, subterfuge, déguisement, quant aux noms propres des auteurs.
Démonyme, qualification populaire prise comme nom propre. Exemples : un bibliophile ; un témoin.
Géonyme, nom de terre, de château, de village, de bourg, de ville.
Hagionyme, nom de saint pris comme nom propre.
Hémiapocryphe, nom à moitié supposé, demi-nom propre.
Hiéronyme, nom sacré employé comme nom propre.
Initialisme, énonciation des seules initiales des véritables noms d’auteurs. ( Abbé R.D.B - Dominique Robert de Briançon )
Ironyme, nom ironique.
Pharmaconyme, nom de substance prise pour nom propre.
Phrénonyme, qualité morale prise pour nom propre.
Polynyme, ouvrage composé par plusieurs auteurs.
Prénonyme, prénom remplaçant le nom de famille.
Pseudandrie, femme signant d’un nom d’homme ( Aurore Dupin, alias George Sand )
Pseudo—initialisme, faux initialisme.
Pseudogyne, homme signant d’un nom de femme ( Benjamin Franklin, alias Dame Silence Dogood )
Pseudonyme, faux nom.
Pseudo-titlonyme, fausse qualité, faux titre.
Scénonyme, nom d’auteur, d’acteur, de théâtre.
Sidéronyme, nom céleste ou astronomique.
Stigmonyme, points au lieu de noms.
Syncopisme, nom privé de plusieurs lettres.
Télonisme, lettres terminales du véritable nom.
Titlonyme, qualité prise en place du nom propre.
Traductionyme, traduction du véritable nom dans une langue étrangère