Gombert-story

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BOUCHARIE

Boucherie, Bouchièro : lieu où l'on vend la viande. Ne pas confondre : DOUBADOU, Boucherie ; ou mieux tuerie , lieu ou l'on tue les animaux, qui se vendent à la boucherie.

TUADOU, TUARIÉ, Lieu où l'on tue, boucherie.

EIGOURJHADOU. Abattoir. Lieu où l'on tue, où l'on égorge les bœufs, les moutons et toute la viande de boucherie.

On notera que "Boucherie" concerne aussi bien les lieux où l'on fait l'abattage que ceux où l'on vend.

MAZEOU, Boucherie. Du latin Macellum. plus usité

ESCOURTÉGADOU. Tuerie. Écorcherie.

NB. TRIPARIÈ. Triperie. Lieu où l'on vend les tripes.

BOUCHIÉ, BOUCHIER(O) Qui tue et/ou vend les bestiaux.

ESCOURCHAÏRE. Écorcheur, celui qui écorche.

ESPEYO-ROSSO. Ecorcheur. Celui dont le métier est d'écorclier les bêtes mortes

BANC, Banc de bouchiero. Etau (*), sorte de table sur laquelle les bouchères étalent & coupent la viande. Se dit aussi SEPOUN

PLO(C). Billot. Tronçon de bois sur lequel on taille la viande avec une hache

BONO. Viande. Manjha de bono. Manger de la viande.

PATÈLO. Hachoir. Plateau de bois de noyer ou de chêne, sur lequel on tranche la viande.

TAULIER, Etau des bouchers

ESQUINADOU. Couperet, couteau de boucher, qui sert à dépecer la grosse viande

PARTIDOU, Couperet, gros couteau qui sert à couper les quartiers de bœuf &c.

MARRAS Gros couteau de boucher

PICOUSSIN, diminutif de pi cosso ; petite hache qui sert aux bouchers. C'est aussi un couperet.

ESPECA Dépecer. Mettre en pièces, en morceaux. Espeça la viando : dépecer la viande.

MASSAR. (UN BUOU). Assommer un boeuf.

FOUILLIERO Fusil, morceau d’acier des bouchers pour aiguiser les couteaux

SOUQUE(T). La" réjouissance ", bonne mesure, ou morceau de plus que le boucher donne. Ajout. Surplus. Morceau d'os ou de viande de rejet que la bouchère ajoute à la viande de choix qu'on lui achète. " Quu vaou ges de souquet pago doux saou de mai per liouro ". Ceux qui ne ne veulent pas de l’ajout de la bouchère, lui paient deux sous de plus par livre de viande qu’elle leur vend....(à méditer...)

VIANDASSO. Viande inférieure. La viande de boucherie la moins bonne et de rebut , que les gens de qualité rejettent.

VERGADOU. Boussoir. Soufflet de boucherie (tuerie) qui sert à décoller la peau de la chair, avant de dépecer.

Devi la tailho, senso aver la mailho. per pousquer pagar. Je dois la taille & je n'ai pas un sou pour la payer.

Tailho, est encore une coche que l'on fait sur un bâton de saule coupé en deux pour marquer ce que l'on doit au Boulanger, à la Bouchère, &c.

SAOUNAÏRE. Saigneur, celui qui saigne, qui fait des saignées, qui égorge à la tuerie. C'est ordinairement un boucher ou un charcutier. SAOUNAR. Égorger.

ESPEILLAR. Écorcher un animal

Pèd fourchut. Pié fourché, droit sur les animaux qui se tuent dans le pays, hors de la boucherie.

SAGATAIRE. Boucher. Celui qui, parmi les juifs, a le droit ou la charge de tuer de la viande, pour la consommation de ses coreligionnaires. SAGATAR. Poignarder quelqu'un ; c'est aussi le saisir au collet. Le mot sagatar eſt usité parmi les Juifs, pour exprimer la manière dont ils tuent les Moutons, suivant l'ancienne loi. Du latin Sagittare. 

REGARDADOU. Celui que la police charge de surveiller le poids et la mesure que font les marchands, les boucher(e)s etc..

(*) Etau : Étal de nos jours

Carnavello. Cervelle

Mouilo. Moëlle. Substance molle et grasse contenue dans la cavité des os. Cervelle. Partie blanche et spongieuse du cerveau.

Bescouel. bescouil. Bout saigneux. Cou de mouton.

Gailleto. Gaihettos. Ris de veau. Ris d'agneau Parties glanduleuses qui se trouvent sous la gorge de ces animaux, et qui est un manger assez délicat.

(!) Boussounado. Bourse. Peau, qui enveloppe les testicules. On les appelle Bourses, parlant d'un homme ; Mulette, parlant d'un veau ; Gaillette, parlant d'un agneau. Les origines données par les divers dictionnaires sont discutables...

Meiano. Caron. Bande de lard dont le maigre est oté.

Meleto. Mulette , Dernier estomac pour les veaux. Franche- mule, pour les bœufs. Caillette, pour les moutons.

Rebouleto. Tripe, estomac du boeuf

Couret. Coeur des animaux qu'on tue à la boucherie

Méoufo ou Blesque Rate. Partie mollasse de l'animal qui est attenante aux cotes et jointe au foie.

Fège. Foie d'animal

Fielet, Fialet. Filet. On donne ce nom à un morceau de viande sans os,que l'on détache le long des reins d'un mouton, d'un bœuf, d'un cochon.

Ouèrcho. Croupion, fausse côte. Extrémité de l'échine du mouton où la queue commence.

Oussahios. Les ossements. Os

Paléiroun. Paix. Paleron. Os mince, large et triangulaire de l'épaule (omoplate). Se dit aussi de toute la chair qui couvre l'épaule

Espaletto. Épaule d'agneau ou de chevreau.

Brou. Trumeau. Haut de poitrine du bœuf. Pièce de poitrail d'un mouton.

Buquet. Manche d'une éclanche.Os d'épaule de mouton.

Descouver. Quarré de mouton. Partie de l'animal au-dessous de l'épaule , qui contient les principales côtes.

Cousteleto, Chouilho. Cotelette de porc, de mouton, d'agneau, &c. Diminutif de couesto , côte.

Piès. Poitrine.

Ventresquo. Poitrine du porc. Partie du lard qui contient l'entrelardé qu'on met dans le potage, dans les purées....

Péléganto. Peau, membrane. Partie mince et déliée de la viande comme la poitrine, etc., servant comme d'enveloppe à différentes parties de l'animal.

Pètoun, pète. Pied d'agneau, de chevreau, de mouton

Poupo. Moucèou de poupo. Morceau de viande où il n'y a point d'os.

Priuroun. Estomac de jeunes ruminants. Celui des jeunes chevrots est suspendu au plancher (plafond), jusqu'à ce qu'il s'aigrisse en se déssèchant. Il devient alors la présure pour cailler le lait.

Rastéou. Carré de mouton. Un des deux rangs de côtes qui sépare l'épine du dos de l'animal, et qui, étant coupé, présente la forme d'une tête de rateau (rasteou) avec ses dents.

Toumbado. Abattis : tête, pièds, ventre, foie, moue, rate

Baudano. Tripailles, boyaux des animaux. Voir Tripo & tripetto.

Léou. Mou (poumon) ou fressure

Lévadetto. Fressure d'agneau, de veau , &c. En quelques pays, l'on dit, levado. La fressure contient le foie, la rate, le poumon, &c.

Ventrasco. Poitrine de porc. Petit salé. Petit lard

Failli Morceau de viande sans os. Moucéou de viando failli

Calendaou. Viande. Aliments quelconques que l'on a fait cuire dans la lèche-frite appelée calen.

Crucentèlo. Cartilage. Tendron

Estoupous (oué). Coriace, en parlant de la viande.

NB. DESSERVIR. Desservir, ôter les viandes de dessus la table.

Saint Pierre Saint Patron des Bouchers Fêté le 29 juin (*) Cf. Saint Antoine Fêté le 17 janvier (*)

Bien-Heureuse Rite Patronne des Charcutiers Fêtée le 22 mai (*) Cf. Saint Antoine Fêté le 17 janvier (*)

Saint Narcisse était invoqué contre les Moucherons et les Mouches de boucheries (?!) Fêté le 18 mars (*)

Source : Archive.org - Les saints Patrons des corporations - T1 - Louis du Broc de Ségange - 1887 (*)

BOUCHARIE (SUITE)

Despoupa. Décharner. Séparer les os d'avec la chair. Enlever, oter la partie charnue de la viande. Despoupa un jamboun : décharner un jambon.

Carnacier. Carnassier, Boucher, bourreau

Carn. Car, Char, Cheb. Chair, viande, Ne se dit que de la chair des animaux considérée comme aliment. La chair est la partie musculaire de l'animal.

Assabouraïre Assabouraïré Assaboulaïre Sabourun Saboulaïre Saboural Sabourial. Gros de trumeau de boeuf, ou os d'un jambon salé, qu'on met au pot pour rehausser le goût du potage ; on peut se servir plusieurs fois du même et le prêter à un autre : " Si prestoun l'assabouraïre "

BOUCHARIE - TRIPARIÉ - SAOUCISSIÉ

Mooufueyo. Troisième ventricule (astomac) des animaux ruminans. Leis machouettos eimoun leis mooufueyos : les chouettes mangent volontiers le millet des bêtes de boucherie.

Saoucissié : Charcutier (*) Qui fait et qui vend du boudin et de la saucisse.

(*) A l'origine, le nom vient de " fait de chair cuite ". Le métier était un " vendeur de chair cuite " : " Charcu(i)tier " Source . Google - Origines de la Langue Française - 1650

LE SAVIEZ-VOUS ?...

BESTIARI  BÊSTIAU, BESTÈRI. 

Bétail, nom collectif qui comprend tous les animaux d'une ferme, grange ou bergerie, excepté les chiens, les chats et la volaille.

On le dit aussi des bêtes fauves ( Sauvageuna ).

On divise le bétail en gros et en menu :

- Le gros bétail, Lou gros bestiairi comprend :

- les bêtes chevalines - Lou cavalun, le cheval, l'âne, le mulet,

- et les bêtes bovines - La bouvina, le boeuf et la vache.

- Dans le menu bétail, Lou pichot bestiari, on range : le mouton, la brebis, la chèvre, le bouc et le cochon.

Source BnF - Dic. Provençal / Français - Honnorat - 1846

EN ROUGE & ORANGE, LES BOUCHERIES. EN BLEU, L'ABATTOIR

ORANGE / UNE DES BOUCHERIES RUE CENTRALE, AU FIL DU TEMPS

ENTRÉE DU VILLAGE

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BOUCHERIE (JAUNE) - Bd BLAIN (ORANGE)

SOURCE : BnF - JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ ITALIENNE A MARSEILLE - 3 MAI 1903

COMMERCANTS

En 1882, des commerces étaient tenus par :

- Benoît Paul

- Cadenel Louis

- Crespin Léon

- Michel Célest

Source : BnF - L'Indicateur Marseillais - P Blanc - 1882

ON L'A ÉCHAPPÉ BELLE !...

SOURCE : ARCHIVE.ORG

BOULANGEARIÉ

BOULANGERIE, Lieu où l'on vend du pain.

BOULANGER. BOULANGIÉ, BOULENGIER, FOUGOUNIER, FOURNIÉ

BOULANGÈRE. FOURNIÈRO

AIDE-BOULANGÈRE. MANDROUNO

GARCON-BOULANGER. MITROUN, FOURNEIROUN, GEINDRE. MESTRE DE PALO. MESTRE DE PARO. Mitron qui enfourne le pain et le retire du four quand il est cuit.

MAGANIER(O) . Manganier(o) ; Boulanger(e) qui ne fait pas du pain, mais qui le revend seulement.

FOUR. Four de rassièro

BOULANGER (verbe). Pasta et couire lou pan

TOURNAR (Verbe). Faire le pain.

AISSE, AISSO. Epithète que l'on donne au pain qui est aigre, pour avoir laissé trop lever la pâte ou pour y avoir mis une trop grande quantité de levain.

BLUTEOU. Bluteau, instrument dont les boulangers se servent pour séparer le son d'avec la farine. On l'appelle plus ordinairement en provençal , Moulin à tamiar.

CAPELLO. Nom donné à la partie extérieure & intérieure d'un four, qui est faite en arc.

CHAMINÉYO,. Cheminée, ventouse, tuyau du four.

CHAPLOLESQUO. Couteau de boulanger, qui est attaché par un de ses bouts à une planche, & qui sert à couper à tranches le pain le plus dur. On s'en sert dans les campagnes pour faire les mouillettes que l'on trempe dans le potage.

COUCHA. PASTOUNA, PASTOUNEJHA. TÈSAR, TENDRE. Étaler la pâte. Tendre. Mettre sur couché. Sortir la pâte du pétrin en la coupant en différents blocs, et lui donner amsi la dernière façon avant qu'elle fermente. Quand vousto paste sera lesto couchares : lorsque votre pâte sera prête vous pouvez tendre.

COUCHEROUN. Mettre coucheroun. Mettre le levain en état d'être pétri le lendemain.

CUECHO. Fournée, quantité de pain que l'on peut mettre au four, en une seule fois.

FOURNADO.Fournée ; ce que peut contenir un four.

FOURNAGE. Prix de la cuisson du pain.

FOURNEGEAR. Enfourner, mettre le pain dans le four.

COUFFO, Couffo de Fournier, Panier fait de branches de saules ou d'osier, extrêmement fortes, dans lequel les garçons Boulangers portent le pain chez les particuliers.

ESTUBO. Étuve de boulanger. Lieu où l"on prépre le pain.

BRUN. ROUSSET. Pain bis, de mauvaise qualité. Pan mejhan. Pan assountoux. Pan rousset.

COUCHEROUN. Levain. Petit morceau de pâte , qui , étant délayé et mêlé ensuite avec de la farine dont on veut faire du pain, sert à la faire lever et à la faire fermenter.

COUIRE. Cuire du pain. Aquéou boulanigiè couit touteis leis jours : ce boulanger cuit tous les jours.

COURDEJHA. COURDEIRA. Filer. Faire la corde. Ou le dit de la pâte, lorsqu'étant suffisamment travaillée, elle s'étend et forme la corde eu la laissant couler des mains.

CRÈMA. Brûler. On dit que Lou four cremo : le four brûle, pour dire, que le bois qui est dans le four est enflammé et qu'il brûle.(On cuit avec les braises)

ENFOURNA, FOURNEJHA. Enfourner. Mettre le pain dans le four pour le faire cuire.

ESCARPIR (LA PASTO). Echarper la pâte

ESPOUGNE. Poindre. Brasser. Donner une façon à la pâte qui lui fasse prendre de l'eau et la rendre moins dure. POUGNE. Piquer la pâte en différents sens pour lui faire prendre de l'eau, afin qu'elle en devienne plus fine et plus légère.

FOUGASSAT, ADO,. Avachi, mou ; on le dit du pain qui n'est pas assez levé. En parlant du nez , épaté, plat & mou, comme du gâteau.

GLOURETTO. C'est une partie de la boulangerie. Etuve. Endroit resserré et chaud où les boulangers praitrissent, et où la pâte lève très bien

(H)OUESCO. Hoche. Coche. Entaille que l'on fait avec un couteau sur une taille de boucher ou de boulanger, pour marquer les livres de pain ou de viande que l'on remet. TAILHO, est encore une coche que l'on fait sur un bâton de saule coupé en deux (*) pour marquer ce que l'on doit au Boulanger ou à la Bouchère... (*) Cf en suivant

LEVA. Terme de boulanger. Lever. Fermenter. On le dit de la pâte qui, en fermentant, se levé de la huche et devient plus haute qu'elle n'était. La pasto es Ievado, poudes fa lou pan La pâte est levée vous pouvez faire le pain.

LOUGIÈRO. Couverture en étoffe pour les planches de pain.

MASTRO. Pétrin, huche, ouvrage de menuiserie dans lequel on pétrit la farine pour faire le pain. Se dit aussi MAÏ

MOURVENC. Oxicèdre ou petit cèdre ; arbrisseau fort commun en Provence. Les boulangers en chauffent leur four ,

PALO. Pelle, instrument de fer, ou de bois, large et plat, qui a un long manche. Pàlo de four : pelle dont les boulangers et les fourniers se servent pour enfourner le pain.

PARIER, PARlÉRO. En terme de Boulanger ou de Fournier, se dit d'une femme qui pêtrit en même temps qu'une autre, qui est de la même fournée ; de sorte que le fournier refusera de mettre le feu au four s'il n'a qu'une femme & il lui dira : serquas vous uno pariero.

PASTAR. Pétrir le pain

PATAYOUN. ESCOUBILHOUN, RADASSO; Écouvillon. Chiffons attachés au bout d'une perche avec la- quelle on balaye le four lorsqu'on veut enfourner le pain. PATAYOUNA.  Ecouvillonner. Balayer le four avec l'écouvillon.

PISSO-PAILHO, Sas, crible qui sert à re passer la farine déjà blutée pour ne laisser que le gros son.

REDIABLE, TIRO-BRASO. Fourgon, rable d'un Boulanger, pour tirer la braise d'un four. Rable quand il est tout en bois. Fourgon quand il est tout en fer ou monté sur une perche en bois.

RASPO, RASCLETO, PARTIVOUIRO. TAILLETO Outil de fer tranchant servant à couper et à diviser la pâte en morceaux.

RECOUPADURO. REPRIN, REPRIS. Récoupes. Son qui contient encore de la farine.

REISSOOU. Au four tombant. Four à l'arrêt. On y cuit les pompes et fougasses.

SOUQUE(T) TOURNO. La. réjouissance, bonne mesure, ou morceau de plus que le boulanger donne sans contrepartie.

TAULIER. Les boulangers donnent ce nom à une sorte de caisse, dans laquelle ils portent le pain de la huche au four.

TAOULIÉ. Petite table à pain.

TAOURÈOU, TAOULÈOU. Morceau de planche. Tablette de boulanger sur laquelle on fait les fouasses.

TOURTEOU. Fouasse aux anchois.

VANO. Légère. Souple. On le dit de la pâte bien préparée et disposée à donner un pain léger et bien fabriqué. Lou pan es beou quan la pasto es vano : le pain est beau lorsque la pâle est légère.

BABAROT, BABAROTO. Blattes qui '' aiment '' la farine.....

REGARDADOU. Celui que la police charge de surveiller le poids et la mesure que font les marchands, les boulangers etc..

Sources : Google -Dictionnaires Provençal / Français des XVIII & XIXème siècles

 

TERMES DE BOULANGERIE - SUITE

ARTOUN. Le pain (nom donné jusqu'à la Révolution)

CAURILHAT, ADO , CHAURILHAT ; On le dit du pain qui est bien levé & bien cuit, & qui a des yeux ou des grands trous dans l'intérieur.

ESTANCA. Tendre. Sortir la pâte de la huche pour la resserer dans des tables où elle opère sa fermentation

(R)ESTANCO. Arrêts. Morceau de bois qu'on place en travers du pétrin , lorsqu'on veut retenir la pâte et empêcher qu'elle ne s'étende.

FOURNIHO. Bourrée. Broussaille. Fagot de menues branches de bois vert dont on chauffe le four.

ESCOUBAR (LOU FOUR). Écouvillonner le four.

JUJOUS. Pan jujous. Pain fait avec de l'ivraie et qui est susceptible à enivrer celui qui en mange.

BEC DE PAN. Tête de pain, ou la quart d'un pain.

TROUÈS DE PAN. Morceau de pain

RELANQUI. PATOUX. Pain mou, ramolli par le temps humide

RECOUIRE. Recuire le pain. Quan lou pan si mousis, lou foou fa recouire. Quand le pain est moisi, il faut le recuire

CROUSTO-LEVA. Morfondu. Gras-cuit. On le dit du pain. lorsque surpris par la chaleur du four qui est trop forte, la croûte se sépare d'avec la mie.

MASTRO. Pétrin, huche, ouvrage de menuiserie dans lequel on pétrit la farine pour faire le pain. Se dit aussi MAÏ

RASCLO. RASCLETTO. Outil de fer tranchant servant à enlever la pâte (rascladuro) qui demeure attachée contre le pétrin. Ne pas confondre avec RASPO

TRUÈYO (FAÏRE LA) Noyer le meunier. Mettre dans la huche ou le pétrin, plus d'eau qu'il n'en faut pour détremper la farine qu'on veut pétrir.

TUERCO. Petit coussinet. Tortillon. Petit coussin fait de vieux chiffons en forme de cercle, sur lequel les fournières portent les tables de pains sur la tête.

MASTRAILLOUN. Fouassière. Petite planche pour charier le pain du four.

ENJHUYA. Enivrer. Tomber dans un espèce d’assoupissement suivi de mal de tête et d’éblouissement que procure la manducation (action de manger) du pain dans lequel il y entre de l’ivraie ( jhui ). Si soun enjhuyas : ils ont mangé du pain dans lequel il y avait de l’ivraie qui les a énivrés. Ivre est issu de l'ivraie....

JUEILH. Ivraie, plante dont la graine mêlée avec le blé, cause un assou pissement qui tient de l'ivresse.

CENDRE. Cèndres qu'an servit à la bugado. Cendres de four ou de boulanger : les blanchisseuses les préfèrent, parce qu'elles sont plus propres à faire une bonne lessive.

CAUDOLO, COUDOLO, Sorte de gâteau sans levain. Pain azyme que les Juifs mangent pour ſaire leurs pâques.

SAQUET. Sachet, un petit sac. Saquet deis pastres. Panetière dans laquelle les bergers tiennent leur pain

LOU PAN-RI. La mie de pain que l'on fait bouillir dans l'eau pour en faire des cataplasmes émollients (Qui relâche, qui amollit les tissus enflammés)

TAILHO DE BOULANGER OU DE BOUCHER

(H)OUESCO. Hoche. Coche. " Entaille qu'on fait avec les Boulangers et autres Artisans, qui sont deux morceaux de bois qu’on a divisez, et qu’on rassemble quand on y veut faire de nouvelles marques ; et l’acheteur en garde une piece, et le vendeur une autre : et parce que cela est entaillé avec un couteau, on l’appelle Taille. "

Source : Archive.org - Dictionnaire Borel - T1 - 1882

Aures façons d'utiliser la taille

" Taiol ! taiol ! " C’est-à-dire : " marque ! marque une coche sur la taille ! ", comme font les portefaix à chaque transport qu'ils effectuent sur le Port pour se faire payer.

Source : Google - Chansons des Marseillais - T1 - Victor Gélu - 1886

NB. La taille se fait avec les deux morceaux de bois mis à plat, côte à côte, serrés d'une main, pendant que de l'autre, on trace. La longueur des bois, et le nombre de tailles sont de convention des parties.

 

LORSQUE LES DEUX MORCEAUX SONT COMPLETS DE TAILLES, L'ACHETEUR NE PEUT PLUS DEMANDER CRÉDIT. IL DOIT PAYER. CETTE FAÇON DE MARQUER EN CONTRE-MARQUES EST UNIQUE.

AUTRE MANIÈRE DE TAILLER UNE " MARQUE ".

LE SAVIEZ-VOUS ?

A escampat brouqueta, " Elle ne compte plus , en parlant d'une femme qui est près du terme de sa grossesse, parce que dans l'origine une bûchette à laquelle on faisait des entailles, tenait lieu d'almanach.

Vient de broca, bûchette, et du diminutif. eta.

Source : BnF - Dic Provençal / Français - Honnorat - 1846

IMPÔTS, TAXES, TAILLE , GABELLE...

À l'origine (1439), le terme désigne un bâton de taille.

Il s'agit d'une baguette de bois fendue, permettant de conserver la trace de valeurs chiffrées au niveau d'encoches qui sont la preuve de ces valeurs. C'est un système de comptabilité accessible aux personnes ne sachant ni lire ni écrire.

Il est employé d'abord pour les paiements à crédit (*), puis est appliqué à la fiscalité.

CUIRE A DEUX OU PLUSIEURS...

PARIÈRO. Terme de fournier(e) (*). Camarade, Pareille.

Celui, celle avec qui l’on est appareillé(e) pour cuire son pain. Dans nos petites villes comme dans les campagnes lorsqu'une personne ne pétrit pas assez de pain pour faire une fournée, le foumier alors en réunit deux ou trois pour les faire aller ensemble, afin que le four se remplisse, et ils/elles deviennent ainsi dans cette occurence le/la camarade (Pariéro) l'un(e) d(e) l’autre.

La pasto de vosto parièro est p’anca levado : la pâte de votre camarade n'est pas encore prête. Despacha-vous, fès langui vouesto parièro : dépêchez-vous, votre appareillée languit..

Source : Dic. Provençal / Français - JT Avril - 1839

(*) Celui/celle qui était chargé(e) de cuire le pain dans un four collectif (ou four banal, appartenant au seigneur) sous l’Ancien Régime. Cf. Four de buze.

NOTA. Les boulangers et les fourniers de Marseille formaient au XIVème siècle, deux corporations différentes. Le boulanger faisait le pain, et son métier se bornait là. Le fournier préparait le feu, y mettait le pain, et en dirigeait la cuisson.

Sur les 26 corporations présentes à Marseille, lors des processions, les positions étaient les suivantes :

8 : Bouchers

14 : Forgerons & Maréchaux de forges

16 : Meuniers

17 : Fourniers

24 : Boulangers

26 : Cabaretiers.

Source : Google - Revue de Marseille - Augustin Fabre - 1866

Saint HONORÉ. Patron des boulangers & Pâtissiers. Fêté le 16 mai (*)

Source : Archive.org - Les saints Patrons des Corporations - T1 - Louis du Broc de Ségange - 1887 (*)

VITRAUX ET BOULANGERS

LE SAVIEZ-VOUS ?

La chapelle axiale de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres est consacrée à la mission des Apôtres, ce qui constitue, une originalité par rapport aux autres cathédrales dont la chapelle axiale est généralement consacrée à la Vierge. (*)

Cependant, il est à noter que les trois sous-panneaux du bas illustrent les activités de la corporation des donateurs :

celles des boulangers

(*) Selon les Codes de Construction, la Chapelle de la Vierge est située dans le Transept coté Nord (dans l'Axe Sud/Nord de l'édifice). L'autre coté du Transept (coté Sud), est la chapelle de Saint Joseph.

L'orientation de l'édifice est toujours Ouest/Est.

LES VITRAUX SONT CEUX DU BAS

LE PÉTRIN

L' ACHAT

SORTIE DU FOUR - EN DESSOUS : LES MITRONS

CHAPLOLESQUO - TRANCHOIR AMOVIBLE

EN 1882, LES BOULANGERS ÉTAIENT ALORY JOSEPH & BARIELLE AUGUSTE - SOURCE BnF

IL Y AVAIT LE "TOUR D'ÉCHELLE".... VOILA LE "TOUR DU CHAT " ! (POUR LE FOUR "BANNAL") NB. LA BANNALITÉ DES FOURS A CUIRE LE PAIN A ÉTÉ ABOLIE EN 1790

SOURCE / BnF - CODE RURAL -1817

SAINT PATRON DES BOULANGERS

Contrairement aux origines supposées, Saint Honoré (*) n'est pas le saint Patron des Boulangers.

Saint Paul, évêque de Verdun, né en 648, en est leur saint Patron.

" Le lieu de la naissance de Paul est encore ignoré. On croit néanmoins qu'il était Français et qu'il quitta la France pour se diriger vers l'Allemagne au pays de Trêves. Dans le trajet, il apprit qu'au milieu des solitudes des Vosges, il existait un monastère appelé Tabuley, où l'on pouvait vivre dans une retraite profonde et il vint demander l'hospitalité dans ce monastère qui était gouverné par un très saint abbé.

Celui-ci découvrant lui-même un saint dans la personne de Paul n'eut pas de peine à lui persuader de rester avec eux. Il devint bientôt l'exemple de la Communauté non-seulement par ses vertus, mais encore par ses miracles. Voici celui qui lui a valu le patronage des Boulangers.

Par humilité et par obéissance, il avait accepté le service de la Boulangerie ; un jour qu'il était pressé par le temps il s'aperçut que le pain des Moines ne pourrait jamais être cuit pour l'heure désignée, il enleva néanmoins le feu qui avait été allumé dans le four, il y entra avec son capuchon et après avoir nettoyé l'intérieur, il y disposa le pain pour le faire cuire, en sortit sain et sauf, et le pain fut servi sans retard au réfectoire à l'heure ordinaire."

(*) Saints Michel, Thibauld, Donat  en sont parfois les Protecteurs

Source : Bollandistes - Petits Bollandistes - Archive.org - Les saints Patrons des Corporations - Louis du Broc de Ségange - T1 - 1886

Nota. Par un fait de l'Histoire, le culte de saint Honoré se répandit aussi rapidement à Paris. Les autres professions qui ont rapport avec la fabrication du pain, les Meuniers, les Pâtissiers, les Oublieurs, les Fleuriers, les Marchands de farine se sont joints par extension aux Boulangers.

 

Saint Honoré est représenté en costume d'évêque, tenant une pelle à four, sur laquelle sont trois pains. Source : Armorial d'Hozier - 1696

SAINT MICHEL, CHAMPION DES CORPS DE MÉTIERS !

" Saint Michel fut choisi par divers ouvriers, d'après les deux types sous lesquels on a l'habitude de le représenter. Le premier, qui se voyait le plus souvent au tympan de la porte principale des églises, le montrait au jugement dernier, au pied du trône du Souverain Juge, tenant une balance dans laquelle il pèse les âmes, et remplissant le ministère formidable de la séparation des élus et des réprouvés. A cause de cette balance, les fabricants de balances, les métiers qui se servent de balances, les fromagers, les pâtissiers, les fabricants de gaufres et d'oubliés, les épiciers, les boulangers, les merciers, les bonnetiers, qui se rattachent aux merciers, ont naturellement choisi saint Michel pour leur patron. Dans la représentation du pèsement des âmes, dont nous venons de parler, les âmes sont représentées par des petites figures nues, enfoncées souvent à mi-corps dans les plateaux très profonds de la balance de saint Michel. Les étuvistes ont vu dans ces plateaux l'image d'une baignoire et se sont mis à la suite des autres corps d'états. Quant aux ètaimiers (ouvriers en étain) et aux plombiers, qui travaillent les métaux avec lesquels on construit les plateaux des balances, ils n'ont pas hésité à les suivre également. Enfin, les mesureurs de grains, par analogie avec l'action de saint Michel, qui mesure à l'aide des balances, le fort et le faible de chacune de nos pauvres âmes, ont voulu l'avoir aussi pour patron."

 

SOURCE : BnF - NOUVEAU MANUEL PRATIQUE DU CODE NAPOLÉON - CH. PICOT - 1856.

DU DANGER DE CHANTER...

SECRET D'HISTOIRE...

En ARGOT ;

" BOULANGER : c'est le diable (Vidocq), de ce que l'on compare l'enfer à un four dont le diable serait le boulanger » (Puitspelu)

MOULIN, enfer (Bouchet, III, 131 : enfer, c'est le moulin), voir ci-dessus boulanger ; moulin est la maison du meunier ou receleur qui achète le plomb volé sur le toit (Vidocq). "

SOURCE : Google - L'argot ancien 1455 / 1850 - Lazare Sainéan - 1907

MARECHA(O)U - MANÉCHA(O)U

MARÉCHALERIE, MARÉCHAL-FERRANT. MANESCAU, MANÉCHOU

La maréchalerie est un atelier où les propriétaire de bétail et surtout de chevaux, amènent leurs bêtes pour des soins spécifiques

MARÉCHOU. MARÉCHAOU.Maréchal de forge ou ferrant

FABRE Nom donné aux maréchaux-ferrant, et même aux serruriers, en tant qu'ils fabriquent des outils ou instruments tranchants ou propres aux laboureurs et aux vignerons.

ENCLUMI. Enclume, Masse de fer.

FOURJHA. Donner la forme du fer par le moyen du feu et du marteau

ESCLOT. SABOTLou sabot, le sabot est la corne du pied du cheval. Du celt. Zabatua. Se dit aussi Bato pour tous les autres animaux.

BOUTOUN, Boutoir. Instrument avec lequel les maréchaux parent le pied du cheval avant de le ferrer.

DEIFARRA. Déferrer. Oter le fer du pied d'un cheval. Oter, enlever la ferrure. Lou chivaou es qôi fusé lou deifarra : le cheval boite faites-le déferrer.

BUTO, BUT-AVANT, PAROIR. Boutoir qui sert à couper la corne du pied des chevaux. (grand couteau à lame longue et droite, terminée par un crochet)

DEIBATA. Dessoler. Ôter la sole du sabot d'un animal.

BROUCADOU,  Brochoir, marteau que les Maréchaux-ferrants portent à leur ceinture , & qui sert à ferrer les chevaux.

AVÉ POUNCH. Enclouer ou piquer un cheval avec un clou en le ferrant.

DESTRIÉ. Ferrier. Marteau de maréchal-ferrant, pour battre le fer sur l'enclume.

ROUGNETO. Renette.La rénette est un instrument en forme de couteau mais repliée et forme une gorge incisive. Elle sert à travailler la corne des sabots.

COUTÉOU DE FUECH. Couteau de feu.

CURO-FUÉ. Tisonnier coudé

ENMOURRAILLAR. Emplir le mourau (sac que l'on accroche autour du museau) avec du fourrage

RELEVAT, REMUDAR. REMUDAGI. REMUFUAGA. Rassis (*) On le dit d'un fer que l'on arrache du pied d'un cheval , & que l'on remet encore.

(*) Rassis. Relevé. Ouvrage que fait un maréchal en levant le fer d'un cheval et le rattachant avec des clous neufs. Doux remufiagia valoun un ferri noou : deux rassis valent un fer neuf

SOUSTO, Abri, Si mettre à la sousto, s'assoustar. Se mettre à couvert. Sousto, corde que l'on met aux pieds des chevaux méchants.

DESTRECH, GABI. Travail, machine de bois à quatre piliers, dans laquelle les maréchaux attachent les chevaux qui ne ſe laissent pas ferrer faci lement.

MOURAILLO. CAVESSON. Demi cercle en fer que l'on met au nez des chevaux pour les dompter et les ferrer.

AFFENAGI. A l'affenagi. A discrétion. En pension. Terme d'écurie. On le dit des chevaux que l'on met en pension dans une écurie pour qu'on leur donne à manger du fourrage à discrétion. Ai moun chivaou à l'affénagi : mon cheval est en pension.

BARBO. Excroissance qui vient sous la langue du cheval, & qui l'empêche de boire.

BARBODE, CHIVAU. La partie extérieure de la bouche du cheval, sur la quelle porte la gourmette.

BOULET, BOULIGOULO, Boulet de nouvau. Teigne, maladie des chevaux, Boulet , est aussi la jointure  qui est à la jambe du cheval, au dessous du paturon. C'est au boulet que le cheval se coupe.

ESCARTO, Eparvin ou épervin ; tumeur dure , bosse qui vient aux jarrets d'un cheval , & qui lui fait lever la jambe plus haut qu'il ne ferait sans cela.

FAVO, Lampas, tumeur qui vient à la bouche du cheval derrière les pinces de la mâchoire ſupérieure.

FISC. Terme de chirurgie et de maréchal vétérinaire. Tumeur indolente qui ressemble à une figue. Elle peut arriver dans toutes les parties du corps chez l'homme et vient ordinairement sous le ventre des chevaux et des mulets. Le meilleur de tous les moyens pour faire tomber cette espèce de loupe chez les animaux, est de la resserrer au milieu d'un morceau de bois d'épine-vinette, vert, fendu et lié par les deux bouts , que l'on y laisse jusqu'à ce qu'il tombe avec la tumeur. 

MAOUSUBLA. Faire des setons. Comme c'est avec les racines du pied-de-griffon [Maousuble), que l'on fait ordinairement des setons aux chevaux pour les guérir ou les préserver de certaines maladies. L'on dit communément , Maousubla un chivaou : pour dire, faire un seton (*) à un cheval.

(*) Exutoire très employé autrefois et qui consistait en un petit cordon fait de plusieurs fils de soie ou de coton, ou en une petite bandelette de linge, effilée sur les bords, que l’on passait au travers des chairs

SCIOURRE. Ellébore. Pied de griffon. Plante dont les maréchaux-vétérinaires se servent pour faire des setons aux chevaux.

POUGNADO DE PAILLO PER FRETAR UN CHIVAOU. Bouchon pour bouchonner un cheval.

MALU , Maladie du cheval déhanché, pour avoir fait un trop grand effort, 

PÈD BLANC. Tâches de poil blanc, qui viennent aux pieds des chevaux.

PEIL(L)OUN, ſDécoupure, taillades faites en quelques parties du corps d'un cheval, où il y a une meurtrissure.

POURRES . Mules , maladie des chevaux.

VESSILHOUN. Vessignon : enflure qui vient aux jarrets des chevaux.

CANDOC, CANDOU Terme de maréchal ferrant et de quelques autres professions. Abonnement. Salaire annuel que les maréchaux reçoivent de leurs pratiques pour ferrer et soigner leurs bétes de charge. Dans certaines petites communes, les habitants s'abonnent avec le médecin à tant l'année, soit qu'ils soient malades ou non.

Sources : Google -Dictionnaires Provençal / Français des XVIII & XIXème siècles

MARÉCHALERIE DE LA RUE CENTRALE

MARÉCHALERIE DE LA RUE CENTRALE

DESTRECH

FORGE & CHARBON....."INCOMPATIBLES" ?

" Les médecins firent campagne contre le charbon minéral, qui viciait l'air et provoquait des maladies de poitrine, chose peu surprenante, si l'on songe aux moyens de calcination alors employés. Probablement Henri II fut-il frappé de ces raisons, car un édit menaça les maréchaux ferrants de prison, s'ils employaient la houille. Mieux avisé ou mieux renseigné, Henri IV, non seulement leva l'interdit, mais exempta les exploitants du droit qu'ils payaient."

Source : Google - Marseille et le littoral - VATTIER D'AMBROYSE - 1892

ARTISANS DIVERS

En 1882, divers autres métiers étaient présents dans le village :

Menuisier :Girardet Gérard

Serrurier : Pallard Louis

Alimentation : Jullien

Source : BnF - L'Indicateur Marseillais - P Blanc - 1882

Nota. Une liste plus détaillée est faite en suivant, ainsi que dans les rubriques dédiées.

 

BLASONS DES COMMUNAUTÉS DU TERROIR MARSEILLAIS ( 1696 ) Cordonniers : St Crépin / Savetiers : Saints Eusée & Anien / Cabaretiers : Saints J-Baptiste & Théodote / Maréchaux : Saint J-Baptiste / Meuniers : Saint Honoré / Bouchers-Charcutiers : Saint Antoine / Boulangers : Saint Honoré

ÉTAT DES COMMERCES ET INSTITUTIONS DU VILLAGE EN 1885

Le Village compte 1638 habitants.

(4) Bouchers : Cadenel. Louis - Crespin, Léon - Michel, Célestin - Sigaud, François.

(4) Boulangers : Alory, Joseph - Barielle, A - Rambert-Chaillan (Vve) ; Riboulet, Marius.

Café : Richier, Casimir.

Cercles : De l'Orphéon, président : Alory - St-Amour, président : Jourdan, vice-président : Fouque, F. - St-Mathieu : président: N. - St-Pierre (dit " les Sans-Soucis "), président : N....

(5) Coiffeurs : Barielle, Jean - Pignol, Louis - Scova  Marius - Tambon, Jean-Baptiste - Tambon, Louis.

Comestibles : Jullien, Jean. (Mme) - Jullien, M. - Rampal, Jean - Blanc, M. - Jullien, Honoré - Roman, B. - Scova, M.

Confiseur : Scova, M.

(2) Cordonniers : Joumion, P. - Michel, J.

Culte catholiqueEglise : Saint-Mathieu ; recteur : Caillol, L. ; vicaire : Camoin, Simon.

Débit de tabac : Bru, Pierre - Scova J-B Bd Blain

Ecole communale laïque de filles : dir.N..

Ecole laïque de garçons : directeur :Loubet, Marius.

Ecole libre de garçons : dirigée par les frères maristes.

Garde-champêtre : Mallet, Antoine.

Grains : Blanc, Marius.

Indiennes (*) : Baudouin, Marius - Jullien (Vve) - Luc, Auguste - Pignol Louis (*) Commerce de cotonnades

Instruments et outils agricoles : Amphoux, Joseph.

Jardinier : Mallet, Toussaint.

Liquoriste : Bru, Pierre.

(6) Maçons(maîtres): Barrielle, Th. - Jullien, Xavier - Pignol, C. - Pignol, J. -  Cauvin, Laurent - Pignol, Louis.

Médecin : Hancy, Emile.

(2) Menuisiers : Girardet, G. - Lieutaud, F.

Receveur buraliste : Bru, Pierre.

(5) Rentiers : Amphoux, Joseph - Constantin, Jean-Baptiste - Jullien, Jh - Jullien, Melchior - Vitalis, Jean-Baptiste.

Serrurier : Amphoux, Joseph.

Société de secours mutuels : " St-Louis-Roi ", numéro 28, président : Barielle, Honoré.

Tailleur : Scova, Marius.

(2) Tonneliers : Durbec, D. - Jullien, Jean-Baptiste.

Minotier : Cavallier, Mathieu (Vve).

Œuvre de la jeunesse : dirigée par le clergé de la paroisse.

Omnibus (entrepreneur d') : " Les Favorites " ; gérant Vette et Cie.

Pensionnat et externat libres : congréganistes de filles, dirigé par les SS. de St-Joseph-des-Vans ; directrice : Vielfaure (sœur Marie-Armande).

Propriétaires : Alliez, Joseph - Amphoux,Joseph - Amphoux,Vincent - Barrielle, Esprit - Baudoin, Marius - Blanc, Jean-Baptiste - Bremond, Antoine - Buot (Vve) - Calvin, Joseph - Carvin, François - Cauvin, Pierre -  Cellier, Isidore - Chailan, Laurent - Durbec Jean - Féraud, Jean - Figon, Bienvenu - Foucou, Marius - Giraud, Frédéric. - Gueidon, Daniel - Gueidon, Joseph. - Jullien, Jean-Baptiste - Jullien, Laurent - Jullien, Marius - Jullien, Pierre - Pignol, P. - Philip. Germain - Pinatel, Jacques - Rambaud - Rambert, Jean - Rambert, Joseph - Rougier, Renri - Wilmann, F......

SOURCE : BnF