DON DE LA COMTESSE LOMBARDON - MONTEZAN - SAINT BENOÎT PORTE LA CROSSE D'ABBÉ & LA CROIX PECTORALE. EXPLICATION DU CORBEAU AU BAS DU VITRAIL - En 520, l'action et la vertu de saint Benoit le mettent souvent en danger. Ses exigences pour bâtir un Ordre agacent, et on tente de l’assassiner. Mais Benoît s’aperçoit que sa nourriture contient du poison, quand un corbeau recrache les miettes de pain qu’il s’apprêtait à manger. (NB. La Crosse est tournée du mauvais coté)
LOMBARDON-CACHET DE MONTEZAN :
Écartelé :
Aux 1 et 4, d'azur, à deux bâtons écotés alésés, passés en sautoir, accompagnés en chef de trois étoiles rangées, en pointe d'un loup courant le tout d'or
Aux 2 et 3, de gueules, à trois pals d'or, chargés chacun au point d'honneur d'une losange de sable.
CLOCHETTE DE SAINT BENOÎT
" Les anciens iconographes manquent rarement d'accompagner Saint Benoit de son corbeau. On y ajoute même volontiers une clochette brisée, en souvenir de celle qui, servant à avertir le Saint de l'arrivée de son pain que lui apportait dans son désert un moine du voisinage, fut un jour cassée par le démon, qui ne cessait de le vexer.
Pour ne rien oublier du corbeau, disons, avec tous les hagiographes, que Saint Benoît en avait élevé un devenu tellement docile à ses ordres qu'un jour il lui fit emporter bien loin, et en un lieu où personne n'en pourrait souffrir, un pain empoisonné qu'on avait donné au Saint dans une intention criminelle. "
Source BnF - Histoire et théorie du symbolisme religieux - T3 - Abbé Auber - 1870
" Il débuta dès sa première jeunesse, par se retirer dans une grotte tellement isolée que l'on y abordait à peine. Aussi Romain, confident du saint jeune homme, venait de temps à autre lui apporter de la nourriture; la lui faisant parvenir du haut d'un rocher au moyen d'une corbeille soutenue par une corde qu'accompagnait une sonnette, afin d'avertir le jeune solitaire. On dit qu'un jour le démon brisa cette clochette, afin que Benoît ne répondant pas à l'appel, "
Source : Archive. org - Caractéristiques des saints dans l'art populaire - T1 - Père Ch Cahier - 1867
COUPE OU VERRE BRISÉS
INDÉPENDAMMENT DE LA CLOCHETTE...
Les moines de Vicovaro qui l'avaient prié d'être leur supérieur, se fatiguèrent bientôt de la régularité qu'il exigeait ; et pour se débarrasser de ses remontrances, ils résolurent de l'empoisonner. Soit que le saint fût averti par le Ciel du piège qui lui était tendu, soit que Dieu se chargeât tout seul de protéger son serviteur, la coupe se brisa et répandit son contenu lorsque le saint l'eut bénie avant de la porter à ses lèvres. Aussi lui donne-t-on soit un verre fêlé d'où la liqueur s'échappe, soit un calice d'où sort un serpent, comme signe de breuvage empoisonné.
Source : Archive.org - Caractéristiques des Saints dans l'Art Populaire - T1 - Père Ch Cahier - 1867
FABRICIEN : PROCUREUR DE FABRIQUE (*) - PERSONNE CHARGÉE DES INTÉRÊTS MATÉRIELS DE LA COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE. SACRISTAIN INTENDANT DE LA PAROISSE. (*) Assemblée de clercs auxquels se sont ajoutés, depuis le Concile de Trente, des laïcs, chargés de l'administration des biens de la communauté paroissiale.
PLACE CHARLES-PHILIPPE
Évêque de Marseille
Né le 14 février 1814 à Paris et mort le 5 mars 1893 à Rennes.
Homme d'Église, évêque, puis archevêque
Le 22 juin 1866, il eut l'insigne honneur d'être sacré par le pape Pie IX,
ARMES : Coupé : au 1 parti d'azur à N.-D. de la Garde d'argent et de gueules à l'agneau pascal d'argent ; au 2 d'or à la muraille de ville-forte de sable
NB. La fasce d'hermine brochant sur la partition a été ajoutée à Rennes. Le vitrail du village est donc postérieur au 22 juin 1866 antérieur au 15 juillet 1878...
Source : Google - Armorial des Prélats Français du XIXème siècle - Comte de Saint SAUD - 1908
L'ÉGLISE A ÉTÉ CONSTRUITE EN DEUX ÉTAPES, DE 1600 A 1680 POUR LA PREMIÈRE & DE 1710 A 1712 POUR LA FINIR COMPLÈTEMENT. LA POSE DES VITRAUX DATE DE 1877.( L'origine des clefs de l'Église est toute céleste. Ce fut Jésus-Christ même qui les donna à saint Pierre en lui disant : '' Je vous donnerai les clefs du royaume des cieux. Ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le ciel ; et ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel. " ) {Math, 16, 19}
STIGMATES
Saint François d'Assise reçut les stigmates sur le Mont Alverne, par l'entremise d'un séraphin (*) crucifié à la manière du Seigneur.
Source : Archive.org - Caractéristiques des Saints - T2 - Père Ch Cahier - 1867
(*) Les Séraphins sont au neuvième et dernier degré de la hiérarchie céleste Ils sont dominés par : les Chérubins, Trônes, Dominations, Vertus, Puissances, Principautés, Archanges et Anges.
ORIGINE DU BLASON
A l'origine, les Franciscains, surtout les conventuels (Cordeliers), ont adopté un écusson, souvent d'azur, ( quoique parfois occupé par des nuages et des rayons ).
Au centre est une croix sous (sur) laquelle se croisent un bras de saint François et un bras nu de Notre-Seigneur, l'un et l'autre avec la plaie de la main. C'est évidemment un souvenir des stigmates de saint François.
Source : Archive.org - Caractéristiques des saints - T2 - Père Ch Cahier - 1867
L'écusson connu ne reprend que la partie stylisée des deux bras sur fond d'azur. La Croix, nuages et rayons ont disparu.
L'ABI DÉ SAN FRANÇOUA
On dit proverbialement de quelqu'un qui parle ou écrit mal le français : qu'il " déchire la robe de Saint-François ".
Victor Gélu
CRÉATION DES PÉNITEN(T)S BLANCS
" La fraternité des Pénitents d’Assise eût une grande influence sur l'occident chrétien. Elle fut fondée par François Bernardone en 1208 en 1209. Elle mêlait sans distinction hierarchique clercs et laïcs et poussait plus loin l'idéal de pauvreté tout en se donnant des missions pastorales itinérantes : restauration des églises et du matériel liturgique, prédication, oeuvres de charité, ... Très respectueux de l’autorité de l’Église, François [d’Assise] partit à Rome avec quelques compagnons afin de recevoir l’approbation du Pape. Mais le nombre de frères augmenta très rapidement et imposa en 1223 l'adoption d'une véritable règle.
Ces Pénitents se transformèrent alors en un ordre, celui des Frères Mineurs appelés aussi Cordeliers. Mais dans les années qui suivirent, la cléricalisation progressive de l'ordre entraîna la création de petites fraternités de Pénitents laïcs qui se formèrent autour des implantations franciscaines.
Elles finirent par former un ordre séculier laïc, le Tiers Ordre Franciscain, approuvée par Nicolas IV par la bulle " supra Montem " en 1289 ".
SOURCE : GOOGLE - Pénitents.fr
NB. Les pénitents blancs de l'Ordre de François d'Assise ont été remplacés par l'Ordre de Saint Lazare. Les Pénitents Blancs de Saint-Lazare (Confrérie créée en 1550), se sont établis dans la chapelle à coté de l'église en 1709
SILENCE
L'Artiste ne reprend pas les Codes, tels que ceux qui sont généralement attribués aux Saints.
Saint Odon (ou Odo, Odes) était représenté avec deux poissons posés sur un plateau à ses pieds ou tenu entre ses mains, parfois aussi en train d'écrire un parchemin (*)
Dans la litturgie de la Messe, le diacre dit " Dominus vobiscum ", et lit le commencement de l'Evangile selon Matthieu, jusqu'à " Ipse enim salvum faciit populum suum a peccatis corum ", puis il ajoute : " Tenez-vous en silence, écoutez " (**)
(*) Voir la collection des saints du Cabinet des estampes de Paris. Il est représenté tenant un plat sur lequel sont deux poissons. V. le frontispice d’un livre, format in-12 intitulé : Monasticœ reformations ordinis Sancti Benedicti Propugnaculum auctore 1634.
Source : Google - Dic. Iconographique des Monuments de l'Antiquité Chrétienne - T1 - Guenebault - 1843
NB. Une figure du saint est présente dans le XVIIe volume de la Collection des saints du cabinet des estampes de Paris, représenté debout, tenant deux poissons. Il s'agit de la représentation de la doctrine évangélique et apostolique.
Source : Archive.org - Encyclopédie Théologique - T45 - Abbé Migné - 1850
(**) On notera aussi Saint Jean le Silentiaire, évêque en Arménie, puis ermite ; 13 mai, 558. Le doigt sur les lèvres pour indiquer le silence presque absolu qu'il s'était imposé en embrassant la vie solitaire, et qui lui a valu son surnom
HAGIOGRAPHIE DE SAINT ODON
SAINT ODON - 18 NOVEMBRE - 942.
(D'origine) Le livre qu'il tient communément pourrait n'être pris que comme un insigne d'abbé ; il y a droit cependant encore comme fondateur, à cause des statuts de Cluny, qu'il introduisit dans une grande partie des monastères de l'Occident. Mais cela peut en outre indiquer son écrit Moralia in Job. On prétend qu'il n'abrégea cet ouvrage de saint Grégoire le Grand que sur l'injonction du saint docteur, qui lui apparut à cet effet.
On le représente aussi parfois écoutant saint Martin et saint Benoît, qui lui apparaissent. Il professait une particulière dévotion pour le grand évèque de Tours ; et prit d'abord l'habit de chanoine dans son église, après avoir été homme de guerre.
Ce fut à Tours aussi qu'il mourut durant un de ses nombreux voyages.
Source : Archive.org - Caractéristiques des Saints dans l'Art Populaire -T2 - Père Ch Cahier - 1867
SYMBOLISME RELIGIEUX
Marie, la Vierge Mère, si cordialement identifiée à son divin Fils, revêt, pour une plus parfaite ressemblance, le rouge et le bleu, auxquels se mêle quelquefois une draperie jaune d'or. Souvent aussi elle est drapée d'une robe violette, qui indique la sympathie de ses douleurs morales avec les souffrances physiques du Dieu martyrisé. Par cette raison, on donne également le violet aux martyrs, qui eurent leur passion comme leur maître. Source : BnF - Histoire et théorie du symbolisme religieux avant et depuis le christianisme -Tome 1 - Abbé Auber - 1870
LE SAVIEZ-VOUS ?
LEIS SEPT ALEGRESSAS
Les sept allégressess : prières à la Sainte Vierge relativement aux sept différents sujets de joie qu'elle a eue durant sa vie, qui sont :
1° L' Annonciation,
2° La Visitation,
3° La Naissance de J-C,
4° La Présentation de Jésus,
5° Le Recouvrement de Jésus,
6° L' Assomption,
7° Son Couronnement.
LES CULTES :
CULTE DE LATRIE, celui qu'on rend à Dieu seul.
CULTE DE DULIE, la vénération dont on honore les saints.
CULTE D'HYPERDULIE, celui qu'on rend à la vierge.
NB. CULTE DES IDOLES ou IDOLATRIE, le culte des faux Dieux
Source : Archive.org - Dic. Provençal / Français - Honnorat - 1841
Saint Pierre. " Primum jaspis. La couleur verte, l'extrême dureté du jaspe représentent la foi, vertu qui protège l'Église et entretient sa vie, par conséquent celle de notre âme. Dans le rational, le jaspe correspond à Gad, le fort, l'armé, et, dans nos fondements, c'est St Pierre, dont la promesse de Jésus-Christ fait un symbole de foi inébranlable et infaillible ; c'est pourquoi il tient la première place." Le Saint a les pieds nus, comme tous les autres qui le suivent, par la même raison que Notre-Seigneur et les Anges ; le nimbe propre à tous les Saints, et dans lequel, depuis le douzième siècle, on trouve parfois inscrit le nom du personnage; la tête presque entièrement chauve, parce qu'on lui attribue la loi ecclésiastique de la tonsure cléricale. Quelquefois son coq est près de lui. Il tient les deux clefs avant le quatorzième siècle ; plus tard, il n'en a souvent qu'une seule ; il a aussi la croix de sa mort dans la main droite. Source : BnF - Histoire et théorie du symbolisme religieux avant et depuis le christianisme -Tome 2 - Abbé Auber - 1870
Saint Matthieu. Septimum chrysolilhus. Cette pierre d'or, par son fond jaune mêlé de vert, a paru au pape Innocent III le symbole de la vigilance. Dans le sens tropologique, elle s'applique à Saint Matthieu, ou à l'esprit de pénitence qui suivit sa conversion : la persévérance dans un repentir chrétien ne pouvant être sans une continuelle surveillance de soi-même, et cette crainte qui fait redouter les tentations étant le principe de la sagesse qui opère le salut. Source : BnF - Histoire et théorie du symbolisme religieux avant et depuis le christianisme -Tome 2 - Abbé Auber – 1870
Saint JEAN est imberbe : c'est la personnification de la virginité, de la jeunesse candide, de l'innocence des mœurs et de la pensée. L'aigle du Tétramorphe est aussi le symbole de Saint Jean, planant, comme cet oiseau, au-dessus de toutes les générations humaines quand il raconte la naissance éternelle du Verbe. Cet oiseau est tantôt auprès de lui, supportant le livre de l'Apocalypse,tantôt au-dessus de sa tête, tenant en son bec la plume immortelle du disciple bien-aimé. Source : BnF - Histoire et théorie du symbolisme religieux avant et depuis le christianisme -Tome 1 - Abbé Auber - 1870
UNE HISTOIRE DE CROSSE...
Dans l'iconographie, la crosse signifie l'attribut canonique.
Elle est le symbole du pasteur qui mène son troupeau.
Quand bien même les premiers papes et évêques ne la portaient pas (un baton terminé en forme de "Tau" ou "Tav" étaient leur attribut), les "non-évêques" s'en attribuèrent le port, au même titre que la mître ou les gants.
Il n'est donc pas rare de voir des représentations d'abbés ou d'abbesses arborant de tels attributs.
Cependant, les évêques tenaient à leur "prérogative". Il firent donc pression pour qu'un tel symbole de pouvoir soit maintenu par "défaut"..., mais avec plusieurs conditions :
- La première, est que la crosse soit maintenue verticale pour les évêques, avec la volute dirigée vers l'EXTÉRIEUR ; et ce, lors du vivant, comme sur les représentations post portem ou sur les armoiries. (*)
- La deuxième, est que le crosse soit dirigée vers l'INTÉRIEUR, lors du vivant de l'abbé ou de l'abbesse (un petit "bémol" cependant. Pour une abbesse voulant représenter son titre sur un blason, la crosse DEVAIT être tournée vers la GAUCHE, et DERRIÈRE l'écu en son CENTRE). (**)
- La troisième, est que la crosse, sous le dessous de la volute, soit pourvue d'un linge de protection, afin d'éviter de "souiller" l'attribut par les non "élus". Mais alors ?...... à quoi peuvent bien servir les gants ? C'était aussi (et surtout) une façon de reconnaitre "à distance" le "vrai"...., du "pas tout-à-fait" !
C'est pourquoi, nous verrons plusieurs saints & saintes, porter la crosse et la mître, alors qu'ils n'en avaient pas autorité.
Nous observons dans le détail qu'une volute figure attachée SOUS la crosse, munie d'un petit appendice qui semble voltiger au gré de l'air.
C'est le VELUM.
Il est mentionné sur les peintures et gravures comme une petite "virgule" au dessous de la volute ; ce qui indique que le personnage n'est PAS ÉVÊQUE. Sur certaines sculptures, le voile de "protection" de la crosse y est clairement indiqué.
Un décret de la congrégation des rites en 1659 ayant déterminé que les abbé(sse)s seraient désormais distingué(e)s ainsi des évêques, la chose semblait enfin éclaircie et fixée pour l'avenir.
Cette ordonnance ne fut appliquée que dans la moitié Nord de la France, et dans toute la Germanie, sous l'appélation de "Cercle de Bourgogne". Si le décret était maintenu en Droit, il ne l'était pas en pratique.
SOURCE : Archive.org - Caractéristiques des Saints dans l'Art populaire - P Ch Cahier - 1867
(*) Lors d'une concélébration réalisée par plusieurs évêques, c'est l'évêque du lieu qui est le seul à la porter.
(**) Par méconnaissance d'artistes certaines représentations mentionnent des crosses indifféremment tournées vers l'extérieur ou l'extérieur. C'est le cas notamment des armoiries de Cassis. ( A noter que la "virgule" accroche vélum de la crosse de l'abbesse, dessinée par D'Hozier, ne figure plus sur les armoiries actuelles. )
A noter. En règle canonique, l'abbesse n'avait PAS le droit de porter la Crosse. Voir article en suivant.
LA RÈGLE CANONIQUE
La crosse appartient de plein droit aux cardinaux de l'ordre des évêques et des prêtres et aux évêques ; par concession pontificale, aux abbés commendataires et aux abbés réguliers.
Elle est interdite aux abbesses et aux protonotaires apostoliques .
La crosse, par sa volute recourbée, symbolise une juridiction qui a des limites. Aussi le pape, quoiqu'évêque de Rome, ne la porte pas, parce que sa juridiction s'étend à la catholicité tout entière.
Les cardinaux-prêtres ne peuvent, à Rome, s'en servir que dans leur titre et les évêques, dans leur propre diocèse et ailleurs, seulement avec la permission de l'Ordinaire' ou s'ils font une consécration, une ordination ou une bénédiction personnelle
Les abbés n'ont pas le droit de la prendre, même avec l'assentiment de l'Ordinaire, en dehors de leur monastère ou de leur territoire et, pour exprimer que leur juridiction est liée et restreinte plus que celle des évêques, ils ajoutent à la volute un ruban blanc pendant
La crosse se porte de la main gauche, afin de laisser la main droite libre pour bénir.
Les évêques tournent la volute, en dehors et les abbés en dedans, parce que pour ces derniers la juridiction est intérieure.
Source : Archive.org
NOTA. Chacune & chacun se réfèrera aux textes précédents, afin de bien comprendre les intentions d'auteurs de vitraux, ainsi que quelques dérives qui ont pu être constatées dans les prérogatives que chacune ou chacun ont pu s'octroyer....